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Affaire Tamsir Faye, un scandale d’état: ou la chronique d’une chute annoncée. Amine et inch Allah !

affaire Tamsir Faye Jules Diop et Mankeur NdiayeAffaire Tamsir Faye, un scandale d’état parmi tant d’autres. Un scandale d’état qui n’en finit pas, un autre reprend ses droits, nécessairement c’est la règle.

Halte à la diplomatie scandaleuse de la fripouille ! La diplomatie médite n’est qu’un prolongement de la face émergée de l’iceberg au Sénégal- –

Récemment, on se rappelle que l’ex Consul Général du Sénégal à Marseille, avait usé de sa voiture de fonction, pour casser la marche, autorisée par le préfet. Est-ce donc un hasard ou la suite d’une justice céleste ?

Certes, défendre est une chose salutaire de soutenir par réflexe, nationaliste, patriotique, la diplomatie sénégalaise, d’ou qu’elle puisse se trouver sur toute la planète, à condition que les postures soient fondées sur l’éthique, l’équité, à savoir la compétence, le sacerdoce et le dévouement. En effet, si le diplomate réunit toutes ces conditions, cela constitue, assurément à n’en pas douter, un devoir moral pour le protéger, à contrario, si les nominations sont autres que l’aptitude professionnelle, en dehors de la qualité requise pour obtenir ce poste, c’est-à-dire l’appartenance politique, laquelle est tributaire à des cirières exclusifs de proximité avec le couple présidentiel, soit par des rapports de consanguinité, un tel choix clanique n’est ni judicieux, ni raisonnable. Or dans le cas précité, avéré, certains diplomates sénégalais sont décriés et pour cause. Défendre de telles personnes c’est faire de preuve de partialité flagrante, qui est contraire à la droiture.

C’est donc ridicule de défendre des diplomates alcooliques, exhibitionnistes, en fermant les yeux et qu’on tente de maquiller sous l’autel d’un racisme prétendu, et non prouvé, jusqu’à preuve du contraire. l’apr ne peut défendre des indéfendables. Vouloir le faire, cela participe à des légèretés, qu’on ne saurait accepter sous aucun prix, surtout, quand il s’agit d’un diplomate notoirement connu pour son goût immodéré à l’alcool. Il appartient donc à la justice de situer les responsabilités des uns et des autres.

Mais en état de cause, l’attitude d’un diplomate en état d’ivresse sur la voie publique et manifestement scandaleuse, est totalement antinomique à son rang, ne peut servir d’arguments solides pour le réhabiliter.

Le 15mai 2011, ce que la presse internationale appelait à l’époque, l’agression sexuelle « ou l’affaire DSK », les français pouvaient-ils défendre à l’unanimité, le fonctionnaire international, présumé coupable par le parquet de New York, sous le prétexte qu’il était couvert par l’immunité diplomatique, même si la suite est connue.

Macky Sall est donc le seul responsable de la diplomatie sénégalaise en dégringolade, dangereusement effilochée. Et personne ne peut le nier, à moins que l’on fasse preuve de partialité flagrante sur cette question.

Si par extraordinaire qu’il ait tenté par le diable, l’homme de la rupture éclopée, s’offusque à organiser le référendum populaire à date échue, selon l’article 27 de la constitution, la réplique nationale doit sévir.

« Sac am deunde yombna wayé fokoy teugué moo diafé », en langage clair, voler un tam-tam est une chose, mais le battre, c’en est une autre, dit bien un adage de chez nous. C’est bien les effets induits d’un amateurisme estampillé « état-apr », versus alliance pestilentielle des rancunes et des rapines.

Décidément, la cote de popularité de la diplomatie sénégalaise, qui faisait notre fierté sur le plan international, s’est totalement amoindrie au point que nous payons, aujourd’hui, indument le prix fort à cause de l’étourderie macky Sall, l’élève qui ignore totalement le fonctionnement d’un état civilisé politiquement.

Des sénégalais, humiliés, traités et traînés dans la boue comme des rien que, où tués lâchement en Europe et dans le monde, cela ne l’offusque nullement. Apparemment, les préoccupations des sénégalais de l’extérieur, facteurs de développement, ne sont ni dans son champ d’action, ni dans ses radars.

En politique, tout se tient en toute logique. C’est une question de méthode de travail et de leaderships nationalistes à l’endroit. Or, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012, l’apprenti sorcier, l’opposant de circonstance, macky sall- le maquilleur-« Charlie ou l’affairiste Pétain Noir, le guide népotique du symbole maléfique, apocalyptique, hautain, suffisant, dont l’arrogance par son mépris et sa suffisance, reste l’emblème du cheval marron, dans la mythologie franc-maçonnique », n’était nullement bien préparé à la qualité d’un véritable chef d’état.

Sinon comment expliquer, l’étrange animal sympathique dans un parti politique ?

Une curieuse symbolique. !.

Depuis lors, de puissants lobbies extérieurs, aux motivations politico-financières cachées, ont réhabilité cet homme, en l’élevant au grade de Grand Officier de la légionnaire d’honneur de la France en 2008, dans les jardins de l’ambassade de la France à Dakar. Alors qu’il n’a jamais preuve de patriotisme visible, ni de civisme, encore moins de nationalisme.

De mon pont de vue, l’Afrique a l’obligation d’opérer un changement et créer elle-même les conditions de sa propre cour pénale à l’échelle continentale, plutôt d’agir pour le compte du colonialisme fondamentalement arbitraire, qui se garde bien de traduire ses propres citoyens à la cpi, qu’il a sortie de terre pour ne juger que des africains, indigènes, triés subtilement au volet.

Aujourd’hui, l’Afrique vassalisée et telle qu’elle fonctionne dans son substratum, est totalement commandée, politiquement militairement, économiquement par des oligarchies internationales financières, soumises aux lobbies militaro industriels mafieux, et ceci sous la bienveillance tacite des puissances coloniales, combinardes, la tiennent en laisse.

Ce qui en dit en long sur une bassesse édictée de la dépendance systématique et par entente directe, c’est que l’Afrique des courbettes préfère, hélas, servilement s’aligner, accorder son violon à celui de la chorégraphie tonitruante, clinquante, n’est autre qu’une servitude indigne de ribambelles de moutons tondus, dressés en coupe réglée , marche au pas de la démocratie mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie.

Contrairement à l’Europe, libre, indépendante, unie dans la cohésion, consensuelle, a dépassé les contingences fatalistes, réussit historiquement à mettre sur pied des constitutions fortes, justes, solides, inviolables démocratiques à son sein, depuis au moins plus de deux siècles, mais ici, les mêmes causes, reproduisent les mêmes effets, car les pantins, traitres, égoïstes, de service, font l’histoire contre l’approbation de leurs propres peuples.

En vérité, la clé de voûte en Afrique, réside sur le fait que les institutions paradigmatiques, extra africaines, portent en bandoulière, des relents velléitaires, colonialistes, sévissent et impriment ses empreintes digitales, c’est-à-dire sa marque de fabrique de telles constitutions de pacotille, décousues, asservies jusqu’à la moelle, cousues de fil de blanc, inspirées et tallées sur mesure pour les mêmes oppresseurs, invisibles, n’ont d’autres fins que pour faire main basse sur toute l’économie de l’Afrique, cette vache à lait , et protéger ipso facto, leurs pions, corrompus dans l’âme.

Ces institutions antidémocratiques par leur caractère totalitaire, plombent la démocratie et le développement de notre cher continent, sont de nature à porter tort aux intérêts inaliénables des populations africaines, traitées comme des moins que rien, après les indépendances apparentes, n’ont jamais vu, ni de près, ni de loin, les richesses abondantes, ce don de dieu, qui coule à flot.

Le panafricanisme, en tant que conscience collective et force motrice libératrice, unitaire, est par définition, source de progrès, et d’indépendance, dépasse largement les clivages antagonistes, bassement politiques, mesquins des uns et des autres, ne peut servir en aucun cas de prétexte, ni de wagons, ni d’arrière-cour pour la cause d’une prétendue justice internationale, communautariste blanche, supémaciste, qui ne dit pas son nom, est aux antipodes de nos modes de pensées traditionnelles . On ne peut pas produire quelque chose et son contraire. C’est un contre sens.

Par Ahmadou Diop leader CPC

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