Coup d’Etat permanent : ou « les Vols Armés » des Eternels Mercenaires – Comploteurs. Par Ahmadou Diop
Revenons donc aujourd’hui, pour parler amplement, sur un homme aussi singulier que celui qui nous dirige d’une main de fer, et dont nous avions largement écrit un article, il y a tout juste un an. Il s’agit bien sûr d’Abdou Diouf, le parrain, ou l’arbre qui cache la forêt, l’élève de Senghor et ancien président de la république du Sénégal et Secrétaire de la francophonie, malgré son apparence silencieuse, est en totale hivernation dans les eaux trouble. L’ami indéfectible des français et des américains, près avoir rendu des loyaux services à ses maîtres blancs, bon teint, qui ne compte pas prendre sa retraite, met les bouchées doubles, passe donc à la vitesse supérieure, devient dans le secret des dieux, le parrain – sous marin et maître du jeu de la sale politique tyrannique ; tire par derrière les ficelles et mène de facto et dans le silence, toutes les opérations sur commande sur le même terrain du crime. Il est donc temps et impératif que l’ensemble des sénégalais doivent se réveiller et ouvrir leurs yeux sur un régime de bandits et ses mercenaires. Il nous incombe de les démanteler et les mettre hors d’état de nuire.
L’alchimie Benno Bokk Yakaar- le cartel des alliés contre nature- n’est que le clone masqué du ps, change sa peau, mais garde sa nature. L’homme, qui nous promettait la rupture, s’est totalement renié, fait l’inverse, c’est-à-dire la majoration des dérives totalitaires inflationnistes. Depuis 5 ans, l’apostat place ses amis et son clan mafieux par le miracle de l’ethnicisation des postes ou le label de la transhumance, le transvasement forcé, comme système de gouvernance pandémique. Ce qui se passe présentement au Sénégal, n’est rien d’autre qu’un coup d’état permanent, que nous appelons à juste tire, les vols armés des éternels mercenaires- mercenaires comploteurs.
Car les mêmes confisquent la démocratie, gardent le pouvoir et échapper à l’impunité. 2000 : Abdoulaye Wade, le résistant, le plus coriace, face au dauphin de Senghor, lui-même, curieusement nommé par décret présidentiel, mit fin à l’hégémonie du PS parti socialiste. Lequel régna en maître absolu après quatre décennies conflictuelles et à couteaux tirés avec Abdou Diouf. le parti socialiste , dont le moins que l’on puisse dire, a marqué la mémoire collective par ses crimes en tous genres , entre autres, les charrettes massives des licenciements abusifs, les enlèvements et surtout, les plans structurels de la banque mondiale et du FMI, symbolisés par les instruments impérialistes de domination , que l’on appelle avec euphémisme les accords de Bretton Woods ,ont tracé le système financier international , capitaliste mondial en 1945. De façon étrange, 12 ans après la deuxième alternoce, le poulain de Diouf, renaît de ses cendres, rebondit spectaculairement ? Ousmane Tanor Dieng apparaît soudainement plus fort que jamais ?
Il y a quelque chose qui dépasse l’entendement et l’esprit rationnel. Un tel personnage surprenant, vomi, décrié, par ses coups bas, peut- il faire des pieds et des mains, jusqu’à défier tout son parti, qui se plie à sa loi tyrannique, et faire cavalier seul, pour réussir une prouesse impérieuse ?
2000, la même année, Moustapha Niasse, le secrétaire général de l’afp, qui fut nommé premier ministre, claqua la porte. 2014 : Le centre international Abdou Diouf a été construit inutilement à plus de 50 milliards de Francs CFA. Un appel incongru du pied, rime parfaitement à un gage, justifie la montée en puissance de Ousmane Tanor Dieng, créa sa descente aux enfers et causa ses casseroles pesantes, notamment ses aventures scabreuses, pétillantes, selon certaines rumeurs persistantes qui couraient comme une traînée de poudre à l’époque. Qu’est-ce qui s’est donc passé, pour que celui qui n’a jamais rien gagné, n’a jamais obtenu de lui-même, soit propulsé au sommet du podium HCCT ?
Le sénat bis n’est qu’un ramassis de déchets toxiques, recyclables maladroitement par le présumé premier magistrat soumis et à cause de sa faiblesse notoire et son complexe prononcé vis-à-vis de la vieille ringarde et clivant par nature ? Une faute politique lourde, voire même grotesque, résulte d’une insulte impardonnable contre les sénégalais, que Macky sall, le nègre de service, a été un acteur principal du régime D’aboulaye Wade. Il s’agit d’un véritable coup de poignard, porté contre le dos des citoyens outrés et scandalisés. Un choc qui reste comme du plomb dans nos gorges. En vérité, c’est la revanche des combinards en bande mafieuse à la renverse que rien ne peut expliquer de prime abord.
Pour toutes ces raisons, nous devons nous réunir en bloc monolithique pour couper absolument et définitivement le cordon ombilical du couple maléfique, affairiste APR-PS, qui nous empoisonne dangereusement la vie, si nous voulons nous libérer des griffes de la lâcheté des combinards fusionnés , et dont la trahison chronique n’est plus à démontrer.
Entre l’APR, représentée par la soldatesque Waffen SS, apocalyptique intégriste, fondamentalement corporatiste, dénommée le point de convergence des renégats-menteurs professionnels de l’alliance pestilentielle des rancunes en osmose totale avec le parti des stupidités à flot, la frontière ringarde de caniveau les unit à jamais, est nettement poreuse par leur capacité de nuisance. Alors qui est l’épine dorsale de cette montée inattendue, titanesque ?
Abdou Diouf reste bien le corsaire désigné, contrôle tout en filigrane, téléguide, tord le bras du dictateur du palais accroupi, le tient en coupe réglée et le met dans sa besace à distance à sa propre convenance, qu’on le veuille ou non. Est-ce donc à dire que le chef de l’exécutif actuel n’existe que d’apparence. ? Je le crois absolument par les faits qui parlent d’eux-mêmes. Et pour cause. L’homme aux pieds d’argile, n’est qu’un mouton de panurge, nous gouverne par procuration. Celui qui a les manettes n’est pas celui que l’on croit. Le « parisien noir » maîtrise le terrain en lieu et place de son adjoint-« doungourou », ne fait que lui obéir fidèlement.
L’homme fort de la francophonie adulé, reste bien l’archétype et l’artisan de cette ascension saugrenue, n’a pas sa raison d’être. Il convient donc de faire sauter les verrous et « dégoupiller les grenades » qui sont entre les mains des mains des mêmes qui se transvasent d’un camp à l’autre depuis à chaque cargaison. Nous voulons parler de Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Cissé Lô, Mbaye Ndiaye et Cie, pour ne citer que ceux-là, broutent constamment et partout dans les prairies vertes et de façon continue, se retrouvent tous comme par hasard, aujourd’hui dans l’escarcelle de la loge apocalyptique, incarnée par la machine toxique de l’apr. 2012 : au premier tour Abdoulaye wade l’avait emporté à 35%, contre Macky Sall, qui disposait de 26 %. Au deuxième tour, aussi extraordinaire que cela paraître dans l’histoire du Sénégal, le PS – parti -Etat de Senghor à Abdou Diouf, pour des raisons bassement politiciennes, change apparemment sa marque de fabrique et se transvase intelligemment en osmose de ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme l’alliance contre nature. Laquelle est baptisée pompeusement la Coalition- Benno Bok Yaakar, codirigée principalement par la sarabande des opportunistes, ou l’escarcelle des fripouilles, invétérées, dont en tête Moustapha Niasse, lui-même candidat, classé troisième homme et adversaire –ennemi politique de premier plan contre Macky Sall, le Secrétaire Général de l’apr, suivi de Ousmane Tanor Dieng, le deuxième larron. Un complot habilement ourdi, de sorte chacun d’eux y trouve son compte, à l’exclusion bien entendu des intérêts supérieurs de la nation et la majorité des sénégalais, tous roulés dans la farine. Une mascarade électorale qui en dit long sur un congloméré de rats détestables, unifiés, unis, coupables jusqu’à l’extrême, que l’on ne saurait passer silence. Il n’ya ni plus ni moins. En terme clair, contrairement que l’on pensait, les ténors du PS ont opéré un véritable coup d’état contre Macky Sall, le vainqueur-vaincu, au soir du 25 mars 2012. Cela parait paradoxal, mais reste une réalité palpable. Gor Marième Faye ne joue que le rôle de figurant. Car « le braquage armé » des blaireaux de la pègre des coalisés lui mettent les bâtons dans les roues, dictent leurs lois et pour cause. Une singularité exceptionnelle dans la gouvernance des parodies de la référence des médiocres. Moustapha Niasse, le politique populiste, devenu le richissime homme d’affaires par des raccourcis politiques, s’octroie librement le poste de président de l’assemblée nationale, tandis que de l’autre côté, Ousmane Tanor Dieng, l’autre frère jumeau vacataire, teigneux, s’adjuge le bras armé du tyran, s’accapare du Sénat Bis comme monnaie d’échange, qu’est l’assourdissant acronyme – l’un des gros scandales du siècle, représenté par l’apocryphe Haut Conseil des Collectivités Territoriales de pacotille, qui n’existe que de nom, n’est rien d’autre qu’un instrument servile, clientéliste de propagande, de piètre qualité. Et le tour est joué. Selon la règle édictée de la démocratie mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie, à double standard, deux catégories de dictateurs africains s’opposent constamment : « le bon contre le mauvais ». L’ONU trie au volet oublie les faussaires victimaires expiatoires, qui bidonnent les scrutins depuis plus de 50 ans.
- pour paraphraser la belle formule du défunt François- Xavier Verschave, en Afrique, la démocratie se conçoit exclusivement par les coups de canons.
- Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C’est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la République, rajouta-t-il. L’homme a beaucoup écrit sur le scandale de la Françafrique
- Le bourrage des urnes et la distribution des liasses de billets de banque font florès à l’échelle continentale africaine, depuis les parodies d’indépendances de la dépendance dynamique à nos jours.
« Le bon dictateur », c’est celui qui pille, viole toutes les libertés fondamentales, tue ses semblables, comme des mouches, s’éternise durablement au pouvoir, autant que cela s’avère nécessaire, règne 50 ans sans partage, le transmet de pères en fils; obtient automatiquement des scores fantasmagoriques blâmables, qu’il modifie hystériquement par la mécanique peu orthodoxe, sans vergogne, ni scrupules, car les constitutions étrangères, fondamentalement élaborées et pensées par les mêmes. Pour ce faire et pour satisfaire à la demande de la race supposée suprémaciste blanche, bon teint, « le bon nègre de service », lamentablement docile et corvéable à merci, n’hésite pas à livrer toutes les richesses de son pays pour un sou aux oppresseurs, impérialistes, imposant et régulent habilement la démocratie à coup de canon, selon leur propre convenance et sous l’habillage de l’Onu, le gendarme colonial obéit au doigt et à l’œil des mêmes donneurs de leçons de leçons.
- Eyadéma, fils, Omar Bongo I-Bongo II, Dénis Sassou Nguessou, Paul Biya, Alassane Ouattara, qui est lui-même venu dans les fourgonnettes étrangères, y compris, Macky Sall, transmué en fourbe, galonné, en termes de médailles coloniales, figurent immanquablement dans la première catégorie tristement célébrissime.
– Tandis que de l’autre côté, le mauvais dictateur, c’est celui qui tue, confisque, ne respecte rien, se prend pour un césar, se croit immortel, invincible, exit la sortie des tyrans africains à la CPI, dont en tête le pire versatile despote gambien, Yaya Jammeh, battu par son rival Adama Barrow, fait volte-face et balaie d’un revers de main ce qu’il déclarait orbi et urbi.