A LA UNEACTUALITÉSLE BLOG D'AHMADOU DIOPPOLITIQUE

« Dénazifier » impérativement la constitution du Sénégal : une question de salubrité publique ? Par Ahmadou Diop

denazifier -la constitution senegalLa constitution symbolisée par la cheville ouvrière de la tyrannie garantit le statut d’impunité du président de la république.
Le monarque dispose chaque année d’une caisse noire, dont le chiffre reste un secret d’état, qu’est cette machine toxique à corruptions massives.
Pourant, pendant la campagne électorale, Macky Sall promettait sur toutes les chaînes de télévision à l’échelle planétaire internation, qu’il réduirait, ipso facto son mandat présidentiel de 7 à 5 ans, dés les premiers mois de sa magistrature et par respect à l’article 27 de la constitution.
Article 27 :
La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.
Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, lors du mois béni, de dévotion, de partage et de santé, Macky Sall, surnommé « Charlie », le caractériel Profanateur, professionnel fourbe, menteur- croit pouvoir laver tout seul tous ses péchés, insurmontables, ment et continue de nous mentir, s’est métamorphosé en caméléon, en « changeant radicalement sa peau à Paris, mais garde sa nature » sur le terrain du crime, interdit toute manifestation pacifique, légalise la corruption et la transhumance à coup de milliards F CFA, tout azimut, fait sa campagne électorale, déloyale avec les deniers de l’état.
La première dame, qui n’est qu’un symbole, ne dispose d’aucun poste officiel reconnu par la constitution. Sous Macky Sall,Marième Faye dirige avec son propre frère, Daouda Faye, la structure familiale bidon « Servir le Sénégal », pour se servir elle -même et abondamment, financièrement et servir politiquement son mari, complice. Plusieurs milliards de F CFA sont déposés dans les comptes de cette fondation qui échappe aux organes de contrôle institutionnels. Une grosse arnaque politique.
Selon la presse , attribution d’un marché d’assainissement à Adama Faye, frère de la Première Dame : Le népotisme parental – Par contrat en date du 12 mai 2014, passé par entente directe, l’Office National d’Assainissement (ONAS) a attribué à l’entreprise C.I.A, appartenant à monsieur Adama Faye, petit frère de Marème Faye première dame du Sénégal, un marché de 239 millions -196.148 F CFA TTC.
L’homme de la complaisance aux facteurs multiplicatifs nous a donc menti de fond en comble et sur toute la ligne. Le comble du comble, c’est que l’assemblée nationale, assujettie, accroupie, combinarde, s’est dégonflée piteusement et affreusement à la face du monde.
Tant que le régime présidentiel demeurera, le parlementarisme n’aura plus de sens et perdra peu à peu son existence.
Alors, dans ces conditions, peut-on vraiment parler de démocratie tangible, et à l’épreuve des faits ? En conséquence, l’Assemblée Nationale et le Conseil constititutionnel ne sont que des institutions factices, pour n’être instruments tyranniques, mafieux, propagandistes, cartellisés, convertis automatiquement en caisse de résonnance et d’enregistrement, se confinent dans leurs rôles de vacataires, plaident abjectement pour les cause et les faits du président de la république, qui est juge et partie.
La posture du président de la république présente absolument et immanquablement des conflits d’intérêts manifestes. Le personnage tout-puissant tient par la corde toute la presse. Plutôt de jouer son rôle dévolu pour le traitement objectif des informations et dans la confrontation des idées, elle se convertit en servile propagandiste docile, pour que demeurent à jamais la désinformation et la manipulation. Tout le monde sait que la dépendance politique et financière de la presse constitue une menace réélle à la démocratie.
Pis, tous les acteurs politicards, voleurs, mercenaires, tranhumants, qui se donnent des statures présidentialistes pitoyables, esquissent sciemment l’éternelle écharde à la démocratie : c’est-à-dire la réforme de la constitution moribonde et celle du statut du chef de l’état.
Il convient donc de restaurer impérativement le régime parlementaire, qui est le plus juste que le régime présidentiel, si nous voulons demain un véritable état de droit dans lequel tous les citoyens naissent libres et égaux en droit comme en devoir. Pour cela, il ne faut plus que la justice soit sous la botte du chef de l’exécutif. Nous devons prendre l’exemple des Etat-unis. Où est donc la rupture à tambour battant, dont nous parlait Macky Sall depuis le regrettable soir historique du 25 mars en 2012 ? Place maintenant à une rupture estropiée sur fond des charrettes de mensonges !
La première mesure que nous devrions prendre, c’est la nationalisation irréversible de toutes les entreprises étrangères opérant au Sénégal pour que nous puissions retrouver notre souveraineté monétaire, politique, économique et la défense nationale. C’est le premier réflexe d’un pays souverain, libre et indépendant.
-« Sénégaliser » toutes les rues et avenues qui portent des noms colonialistes.
– Dissoudre l’Agence de sécurité de proximité
– Toutes les Agences budgétivores
Libérer la presse des griffes du palais : tous ne sont que des instruments tyranniques, de propagande et sous le contrôle direct du président de la république.
– Suppression du Haut Conseil des Collectivités, qui est une réplique du Sénat Bis qui ne dit pas son nom
-Conseil économique social et environnemental ; deux machines toxiques à corruptions massives clientélistes, superflues.
-Libérer la Maison de la Presse, La RTS, Le Soleil, APS.
-Créer un Haut Conseil de l’Audio visuel. Elire des Sages dont le nombre se situe entre 7 et 8, quet qui sont neutres, compétents indépendants de manière qu’il y ait l’éthique et l’équité. Le temps d’antenne pour tous les acteurs politiques sans disctinction d’appartenance politique.
Réformer totalement en profondeur les institutions immobilisées, toutes soumises sous la coupole du président de la république et sa femme..
On ne peut être et à la fois président de la république et chef de parti en exerce. C’est immoral, contreproductif et immoral, car il y a des conflits d’intérêts manifestes, qui sont antinomiques à la démocratie.
La justice obéit donc au doigt et à l’œil du chef de l’exécutif, n’est jamais rendue au nom du peuple par le peuple et pour le peuple, mais elle est dictée selon la seule volonté du président de la république, qui se croit surhumain, invincible et immortel, s’érige en monarque dans les faits.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page