Dérives exponentielles du pouvoir totalitaire et silence de la stature- politico religieuse ? Par Ahmadou Diop
La Frontière est-elle donc Ténue Entre le Pouvoir Temporel et une Stature Politico- Religieuse ?
Le poste de président de la république porte par définition un caractère blasphématoire contre tout le peuple.
Depuis le 25 mars 2012 au soir, pas un seul jour ne passe sans qu’il n’y ait pas d’arrestations arbitres massives sans répit, ne visent qu’à tuer par la ruse toute velléité de résistance et pour parachever durablement autant que possible le régime ; après le de la presse, s’ajoutent et la prétendue réforme de la justice et le code électoral ou le coup d’état permanent, se perlent de plus en plus sans qu’on puisse les réguler . Voilà la singularité et l’incongruité d’une prétendue gouvernance de rupture.
Les dérives autoritaires suffocantes, continuent dans le ciel obscurci au Sénégal, vont en pis avec des couches supplémentaires épaisses, sans qu’on n’entende point les élites religieuses. Pourtant, certains d’entre eux sont des politiciens très prolixes ne tarissent pas en termes d’éloges à l’égard du pouvoir contrefacteur.
Une certaine classe maraboutique – politique reste aphone est invisible par leur absence remarquée. La stature politico religieuse se range-elle constamment du côté pouvoir en place ? Silence pesant n’est-ce pas ? quand l’action combinée des acteurs politiques de l’opposition et les libres citoyens, y compris la société civile, s’érigent en estocade contre les abus torrentiels du pouvoir totalitaire de l’exécutif- les dignitaires – politiciens , présumés ascenseurs sociaux, sont imperceptibles dans les radars – Evidemment les Khalifs Généraux ne sont pas concernés– restent soumis au « ndiguël » des fondateurs confrériques.
En 1962, pour des raisons de politique politicienne et de jalousie morbide, Senghor, l’homme des français, complota avec les députés serviles, renversa brutalement Mamadou Dia, le président du Conseil qu’il arrêta avec ses collaborateurs immédiats, en tête desquels Valdiodio Ndiaye et Cie.
Rappel historique 1966 : Senghor, fut le maître du plagiat historique de la négritude, s’appropria hystériquement la thématique pour couvrir sa forfaire, organisa en grande pompe le festival mondial des arts nègres. Et pourtant, aucune élite politique, ni religieuse n’a condamné les morts ou les assassinats-suicides.
Malgré l’image idyllique qu’on tient à lui coller- pour des raisons de prestiges distillées , ici ou là, ne reposent que sur des légèretés, si ce n’est que de la propagande pure de bas étage – reste incontestablement la cheville ouvrière des dérives présidentielles, exponentielles et notre dépendance dynamique vis-à-vis de la France, de 1963 à nos jours. Car la nègritude n’est qu’un outil politique de la servilité, voire même une imposture, faisant du nègre un être dansant par nature.
Personne d’autre Cheikh Anta Diop, la référence par excellence de l’homme noir ne saurait donc mieux illustrer et résumer l’aliénation culturelle à outrance, la docilité, dont sont victimes nos élites « blanches » à peaux noire :
« Il est fréquent que des Nègres d’une haute intellectualité restent victimes de cette aliénation au point de chercher de bonne foi à codifier d’une prétendue dualité du Nègre sensible et émotif, créateur d’art, et du blanc fait surtout de rationalité. C’est ainsi que s’exprime de bonne foi un poète nègre africain dans un vers d’une admirable beauté :
« L’émotion est nègre et la raison hellène »
‘ Léopold Sédar Senghor »
Apparemment, chez certains hommes qui chaussent la double casquette marabout- politicien, les hommes politiques au pouvoir, apparaissent tous comme étant des surhumains, invincibles, immortels, n’ont jamais de défauts, mais rien des qua lités extensibles.
Nous devons absolument unir toutes nos forces et nos biceps pour mettre fin un coup d’arrêt aux méthodes fascistes du despote Macky Sall.
Tous contre Macky Sall et sa machine scandaleuse, représentée l’escarcelle Benno bok yakarar
Un peuple uni dans l’abdication totale ne mérite que ceux qui le dirigent d’une main de fer.
De 60 à nos jours, commençant par Yoff qui commémore l’Appel, en passant par Touba Mbacké, la ville Sainte, Tivaouane, Ndiassane, Kaolack, toutes ces villes bénies font l’objet de toutes les convoitises et demeurent le point de convergences des chapelles politiques, qui se distinguent chaque année à grand renfort de fortes délégations, massives.
En tout cas, les célébrations religieuses dans les lieux saints au Sénégal, sont –elles devenues, pour certains politicards, une tribune politique que l’on peut appeler la pèche au militantisme habille ? Un pain béni pour les marchands d’illusions, sortis de terre, on ne sait où, et comment, avec des valises pleines à craquer, contenant des millions de F CFA, en découpe de billets de 10.000, 5000, 500 francs tout neufs, soigneusement rangés, en guise de cadeaux- dénommés Ziara ou Adya, comme mode opératoire rituellement admis. Voilà donc la boîte de pandore à ciel ouvert pour les charlatans qui y trouvent nécessairement une brèche, servant de fonds de commerce.
Un secret de polichinelle qui nous renseigne éloquemment, en dit long sur leurs intensions mesquines, perverses. Attendent-ils le retour de l’ascenseur, comme monnaie ?
Qui d’entre nous n’a pas jamais vu, ni lu, ou entendu de tels propos, lors des cérémonies religieuses, pendant lesquelles les chaleureux remerciements, dithyrambiques, alléchants, symbolisés par des propos courtois, que l’on adresse pompeusement au président de la république.
Échange de compliments entre le spirituel- politique , émerveillement drapé d’un Grand boubou Bazin, bruyant de frou-frou , qui arbore des lunettes haut de gamme, dont les montures cerclées d’or avec verres teintés sur mesure , face au politique habillé similairement.. Le spectacle se passe naturellement par presse interposée, immortalisant l’événement en direct, devant les disciples heureux, assis parterre, regardent leurs postes de télévision
Lesquels sont relayés en grande pompe direct par les chaînes de Télévisions interposées. Certains mêmes qui ne sont des moindres; franchissent allégrement et ouvertement le Rubicon, allant jusqu’à battre campagne électorale pour le compte du premier magistrat de la république, dont le moins que l’on puisse dire, n’a jamais la moindre étoffe visible d’un chef d’état, ni un iota de respectabilité, nonobstant sur ce qu’il affiche publiquement.
La Corruption cataclysmique d’une incontestable nomenklatura politico-religieuse constitue un véritable frein pour déboulonner le tyran.
À qui profite donc le crime ?
Que l’on me comprenne bien, que l’on ne me dise pas, que l’on ne déforme pas; que l’on n’insinue pas ni de près, ni de loin mes propos, ce que je n’ai dit jamais.
Heureusement que les vrais descendants des grandes familles religieuses, qui bâtissent « des Daaras « , sont des ascètes, respectent scrupuleusement la voie tracée des confréries, cultivent leurs champs, n’ont aucune collusion, soit-elle, avec les politiques, compensent admirablement l’action des matérielle des transgresseurs.
Discourons donc des choses qui fâchent les esprits, phagocytés, gangrénant la société, et qui salissent dangereusement notre religion musulmane majoritaire dans notre pays, le Sénégal !
Rien n’y fait, le Sénégal est plus que jamais aujourd’hui et absolument sous le joug colonial, lequel dans secret des dieux, nous divise, nous opprime, nous importune, nous empêche à rester nous –mêmes, nous gouverne habilement à distance et d’une main de fer par des clowns politicards, moribonds, interposés, tenus par la corde, fidèlement dociles, et qui s’accommodent indignement dans leur rôle de pantins et qui règnent en maîtres absolus, sans partagent, confisquent la démocratie, le pouvoir politique, depuis l’indépendance de la dépendance dynamique à nos jours.
L’examen des trois éléments tous soudés les uns aux autres, tel un écheveau, constituent la charpente du pouvoir temporel, totalitaire, retardent la cohésion nationale, plombent la démocratie et portent atteinte à la dynamique nationale, pour mettre un terme fin au règne de la tyrannie du valet nègre de service , dont la trahison plurielle n’est plus à discuter :
1° le corporatisme endogène, mafieux, se transforme allégrement en bande de fonctionnaires- politiques par des postes de nomination- Tan Sa Bula Nex- s’adjugent en corrompus, combinards, invétérés, tous sous contrôle colonial, sont en osmose totale avec une certaine classe religieuse, bourgeoise, capitaliste. Car cette dernière, malgré son apparence virtuelle, qui n’est rien d’autre qu’un système de vase communicant, reste par définition, l’alliée naturelle du pouvoir politique, use et abuse dangereusement de sa posture apocryphe, détourne les préceptes de l’islam, s’enrichit illicitement.
2° la presse de référence, corrompue, sert de relais et de support médiatico-politique.
3° pis encore, la majorité des citoyens, accroupis, candides grugés, anesthésiés par leur ignorance saisissante totale sur les affaires de la Cité, abdiquent, obéissent et subissent la fatwa de la loi de l’omerta mortifère, suit mécaniquement, machinalement; comme des moutons de panurge, et au nom du fatalisme ahurissant.
Ce que l’on peut retenir, aujourd’hui, c’est qu’il y ‘a donc absolument, dans une certaine mesure, un dysfonctionnement éloquemment sidérant, voire même, une déviation avec les principes fondamentaux des créateurs confrériques, musulmans, dont Cheikh Ahmadou Bamba, est considéré à juste titre, comme étant l’éternelle remarquable figure de proue la plus emblématique par son charisme exceptionnel, que nous ayons connue à ce jour, constitue à n’en pas douter, une des icônes parmi les héros les plus vénérés les plus importants les plus respectés et les plus immortels, tant par sa morale d’acier qui reste intacte que par son dévouement total vis-à-vis de dieu, le miséricordieux, le Tout-Puissant, l’éternel Créateur, Maître de tout l’univers et de son prophète, a résisté plus que tout autre, ici, chez nous- le Sénégal- s’est opposé farouchement héroïquement et pacifiquement par le soufisme productif actif, contre les envahisseurs, falsificateurs historiques de tous les temps.
Décidément, l’étrange traire, suppôt, pantin, n’en démord point, le fasciste vindicatif, a une vision étriquée, ne nomme et ne fait la promotion que des retraités, censés plus malléables, dociles que les autres, alors que ceux qui des diplômés avérés ; sont laissés en rade sur le quai, au point que toute l’administration sénégalaise et tous les organes de contrôle d’état institutionnels manquent de cerveaux, de compétences et d’expériences – Qui peut compter le nombre de retraités en service, sans tomber dans une d’épilepsie
Autrement dit, l’hystérie du syndicat corporatiste ou le symbole d’une république intégriste d’apartheid des chiffonniers coalisés, appartient aux retraités et aux nominations des mêmes patronymes particuliers, portent incontestablement et essentiellement des orientations totalitaires, ethniques, sans éthique, ni équité. Pendant que le reste des citoyens sont considérés de seconde zone. Cela me donne une raison supplémentaire et la conviction qu’il faut le renverser absolument- il n’y a pas d’autre alternative possible- une tâche prioritaire à laquelle nous atteler
Avertissement : Pour les législatives de 2017, tout comme en 2012, si on n’y prend pas garde, le l’image du symbole démoniaque du traitre en chair et en os – risque d’occuper tous les panneaux publicitaires Dans notre pays étrange et à la renverse, tout comme en Afrique à l’échelle continentale des guignols larbinisés jusqu’à la moelle– tous les traitres unis, les plus vils ont le vent en poupe, bénéficient d’une notoriété internationale fabriquée de toute pièce à cause de leur servilité dégoulinante vis-à-vis des pays capitalistes, impérialistes.- Abdou Diouf et Macky Sall ne me démentiront jamais. Et pour cause. Car l’un et l’autre valent. Ils n’ont jamais rien obtenu d’eux-mêmes. Tous qu’ils ont entre leurs mains viennent de leurs amis. Ils ne sont pas un cas isolé, côté Abidjan, Ouattara et d’autres portent le même ADN de l’indignité.
Mais macky sall bat le record des incongruités : « les sénégalais n’aiment ni l a transparence, ni la rigueur la vérité ».
« Les marabouts sont des hommes ordinaires »
« Les politiques et les polémiques ne peuvent développer un pays »
Qui arrosa les paysans sénégalais de la poudre « Fel Mate – Ak Teigne »- n’est-ce -ce-pas là aussi un des crimes imprescriptibles que l’on ne saurait oublier sous aucun prix.
Le Centre international de conférence de Diamniadio porte nom d’Abdou Diouf, pour son rôle actif sur la propension de la francophonie qu’est ce logiciel d’asservissement de domination de propagande politique économique et linguistique et d’aliénation culturelle.
Les dérives totalitaires du régime de capharnaüm en pis ne s’arrêteront jamais, tant qu’il n’y aura point un changement du rapport de force visible, pour en découdre avec l’ordre établi et renverser le gouvernement fantoche du banditisme survoltant et au culot démesuré. Puisque Jusqu’à preuve du contraire, le traitre lâche, qui abuse dangereusement de la force publique, mène la danse, le tempo, dicte sa propre loi arbitraire, oriente les débats à sa propre guise, gagne à tous les coups, et la classe politique, désunie, tergiverse et se plie à la règle tyrannique.
Qui peut compter donc morts suspectes , maquillées en assassinats –suicides abominables contre des commissaires, dont Omar Blondin Diop, sans oublier les licenciements abusifs imposés par les plans structurels de la banque mondiales et du FMI, symbolisées par ces deux institutions coloniales, que l’on appelle les accords de Bretton Woods en 1945 ?
Code électoral ou coup d’état électoral permanent : le nombre de députés qui est de 150 jusque-là, passe à 165, dont 15 soi-disant de la diaspora, ne sont que des -mercenaires opportunistes de Service, tendant à donner une majorité parlementaire à Macky Sall, chef de parti et président de la république, mène la danse, oriente l’assemblée nationale qu’il tient par la corde.
L’immoralité et la tromperie continuent passent comme une lettre à la poste, comme tout le reste, depuis le soir du 25 mars 2012.