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Foncier de l’aéroport de Yoff: La manne financière que l’Etat compte tirer des 30 hectares confiés à la Cdc

L’Etat du Sénégal a confié 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations. Le ministre du budget, qui s’exprimait à la Rts, a expliqué la manne financière que l’Etat attend de cette opération. Ci-dessous ses propos.

«Le président a décidé de confier à la Cdc une partie de la superficie destinée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. C’est 30 hectares sur les 60 hectares qui sont disponibles. L’aéroport restera aujourd’hui en exploitation. C’est juste une partie de l’aéroport, qui n’est plus nécessaire pour l’exploitation de cette infrastructure que le chef de l’Etat a décidé de confier à la Cdc par simple souci d’équité et de transparence.

Si nous avons confié cette superficie aussi importante à la Cdc, c’est dans le sens de pouvoir la valoriser en tirer un profit important. Parce que nous, Etat, sur les 30 hectares on est en droit de s’attendre à, au moins, 60 milliards de francs Cfa qui nous aideront. C’est le président de la République qui décidera de l’affectation de ce montant. Mais je crois savoir qu’un montant important de 20 milliards devrait être affecté à la construction des 100 000 logements.

Il s’agira d’une superficie qu’on mettra à la disposition de la Cdc qui devra la valoriser à partir d’un appel d’offres pour l’aménagement et vendre les parcelles, qui seront issues de cet aménagement, aux sénégalais qui seraient intéressés. Nous pensons que dans cette zone-là, le prix devrait aller au-delà des 200 000 francs Cfa et nous pensons que pour les 30 hectares, ce sont 60 milliards qui devraient être versés dans les caisses de l’Etat.

Ce qu’on va laisser c’est la grande piste. Elle va rester. Ce qui justifiera que l’aéroport restera en l’état et en activité. L’autre partie, qui fait 60 hectares, sera divisée en deux. 30 hectares mis à la disposition de la Cdc et les 30 autres devront servir à régler d’autres problèmes notamment des contentieux qui existent. Bien sûr il y en a beaucoup. Il faut rassurer les gens.»

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