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HAUSSE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ : Comment le gouvernement a lâché les consommateurs

C’est acté. Les consommateurs vont devoir supporter dès le 1er décembre prochain, une hausse des tarifs de l’électricité. Une augmentation de 10% sera opérée pour les clients de la basse tension. Pour ceux de la moyenne et hausse tension, c’est une hausse de 6% qui a été décidée.

Dans sa décision numéro 2019-48, la Commission de régulation du secteur de l’Electricité explique que les résultats de la Senelec font ressortir, sur l’année 2019, un revenu maximum autorisé de 487 974 millions de francs Cfa, pour des ventes prévues de 3 668,19 Gwh et des recettes prévues de 386 238 millions de francs Cfa. Ce, conformément aux tarifs en vigueur. Soit un manque à gagner, sur l’année, de 101 736 millions de francs Cfa, correspondant à un taux d’ajustement des tarifs de 26.3%.

Senelec a, ainsi, demandé que la part du manque à gagner, exigible au titre du trimestre commençant le 1er octobre 2019 qu’elle évalue à 12 191 millions de francs Cfa, soit comblée par un ajustement tarifaire ou par une compensation de l’Etat en cas de décision de blocage des tarifs à leur niveau actuel. Mais, l’Etat du Sénégal transférera le fardeau au consommateur.

En effet, la Crse, qui a saisi le ministre du Pétrole et des Énergies ainsi que le ministre des Finances sur les modalités de prise en charge de l’écart de revenus de Senelec, a reçu une réponse claire du gouvernement. Par lettre, Makhtar Cissé lui a notifié «la décision du gouvernement de faire procéder à un ajustement des tarifs de Senelec à compter du 1er décembre 2019 pour couvrir l’écart de revenus résultant de l’indexation du Rma au 1er octobre 2019.»

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