La Cédéao : un logiciel aux ordres des impérialistes et des lobbies militaro- industriels capitalistes ? Par Ahmadou Diop
Tout d’abord, pour commencer, on ne peut pas déloger Yaya Jammeh et épargner l’escroc bandit médiocre de référence, qui cache son propre calendrier électoral, en lui donnant des circonstances atténuantes. Nous ne pouvons pas faire abstraction sur la trajectoire totalitaire de celui qui piétine les libertés fondamentales et labellise un système de gouvernance des reniements éternels.
En Afrique des élites de pacotille, le poste de médiateur se joue essentiellement dans la cour des médiocres promoteurs adulés, tous arrimés sur les plis de la françafrique. Une singularité renversante ou le label de la solidarité de classe des voyoucrates des fripouilles, lesquels convertis en mercenaires et en bande organisée.
Voilà donc la réalité des dysfonctionnements en continu d’une prétendue solennité calamiteuse en faillite aux entournures corporatistes qui n’ont aucune parcelle de moralité palpable. ! On prêche les bonnes raisons supposées, pour mettre enfin de compte les mauvaises raisons, sur la base des pirouettes scandaleuses, immorales.
En témoigne la déclaration de Macky sall hystérique sur la candidature du principal commanditaire de l’assassinat de Thomas Sankara : « Compaoré contribue grandement à la stabilité de la sous-région et qu’il est par conséquent préférable de le laisser se représenter en 2015 ».
Mohamed Ould Abdel Aziz et Alpha Condé, prennent le relais, sauvent par la ruse, Yaya Jammeh, en l’amnistiant, dans les faits sous la baguette magique de la Cédéao.
En Gambie : les preuves matérielles de l’accord qui a bien permis le départ de Yaya Jammeh. Les présidents alpha Condé de Guinée Conakry et de Mauritanie Mouhamed Ould Abdel Aziz, qui se sont constitués en médiateurs, ont été mandatés par la CEDEAO. L’organisation Africaine a assuré la sécurité à l’ex dictateur et toute sa famille famille. Cerise sur le gâteau, l’homme vide les caisses avec un pactole estimé au moins à au moins 11 millions de dollars.
Pis, il a obtenu la protection de tous ses biens en Gambie, comme ceux de sa famille. Le despote vit donc un exil doré en Guinée Equatoriale. En vérité, cela constitue incontestablement un satisfécit pour le tyran.
que vaut donc la sortie de mankeur Ndiaye , le menteur invétéré, qui a démenti l’amnistie à yaya Jammeh ?
la république des maures blancs en Mauritanie, esclavagiste, ou le laboratoire de la violence institutionnalisée, a le vent en poupe, joue le pompier de service et les soi-disant bons offices sur la crise politique gambienne Mohamed Ould Abdel Aziz, esclavagiste incorrigible, dictateur négrohobe, déclaré, s’érige en médiateur, sur l’imbroglio gambien, électoral, s’octroie l’outrecuidance de condamner des antiesclavagistes à des peines lourdes de 10 à 15 ans à des noirs, face au nez et à la barbe de la Cédéao qui s’est accroupie. L’objectif est de tuer toute capacité de révolte pour pérenniser le fascisme des maures blancs, venus d’ailleurs.
Les élites serviles africaines, larbinisées, alignées jusqu’à la moelle, comme des moutons tondus ne s’entendent entre elles, n’obéissent qu’à l’œil et aux doigts des leucodermes qui leur donnent des ordres. C’est la règle. Une bizarrerie épileptique aux effets cataclysmiques, rituels, en disent long sur leur incapacité notoire. Pendant ce temps, les mêmes pantins, suppôts, mercenaires-imposteurs, tous coalisés, dont Macky Sall et le dictateur mauritanien, se frottent les mains, continuent leur impunité dans le ciel obscurci africain de plus en plus sombre.
Alors, le renégat sénégalais, traitre, réfractaire à la démocratie, interdit tout, n’a jamais tenu ses engagements électoraux, ni répondu aux attentes des sénégalais, tous scandalisés, restent jusqu’ici sur leur faim. la prétendue rupture n’a produit ses effets escomptés, notamment la réduction de son mandat présidentiel de 7 ans à 5 ans, qu’il a transformés tous et allégrement en parodie référendaire, ne peut ni se sucrer ni sur la crise politique gambienne, ni gérer un quelconque usufruit . Aujourd’hui, rien n’est sûr pour l’organisation optimale des législatives de 2017 dans des conditions sereines, apaisées, transparentes et démocratiques.
Tout comme Blaise Compaoré, qui s’est réfugié en Côte d’ivoire, grâce à la bénédiction de la France, yaya Jammeh et sa famille sont sains et saufs, ont la poche pleine avec des valises de billets de banque, échappent et atterrissent tranquillement en Guinée Conakry, en attendant avant leur envol vers la guinée équatoriale.
La Cédéao est-elle donc ce serpent à deux têtes ? Car d’un côté, sur la traque des biens mal acquis à géométrie variable et l’interdiction de sortie des anciens dignitaires du PDS. la même soi-disant solennité qui a été laxiste sur l’affaire suscitée, a changé sa peau, garde sa nature, a condamné du bout des lèvres, la décision illégale de l’état sénégalais, s’est laissée emberlificoter, tandis que de l’autre côté, la même organisation supra nationale, adoucit considérablement sa pédale et sa tonalités sur la crise politique gambienne, a mis toutes les bouchées doubles pour sauver le soldat de la tyrannie par la porte.
C’est donc une institution supposée qui semble agir à double standard. C’est le moins que l’on puisse dire, selon la posture des uns et des autres. L’opposant gabonais, Jean-ping- challengé d’Ali Bongo, le vainqueur réel des urnes parlantes a bien payé le prix fort, pour avoir dénoncé bruyamment les agissements de la CPI. Or, la Communauté dite internationale est restée presque aphone sur la crise-pot électorale eau Gabon.
Pour ce faire, en toute logique, nous ne devons pas baisser d’un iota la garde, au contraire, nous devons continuer le bon boulot jusqu’à la chute bruyante du régime totalitaire en place au Sénégal qui s’évertue à fouler du pied le calendrier républicain et tue sciemment la démocratie et les libertés fondamentales, indispensables, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012.
En effet, Les seigneurs de guerre sont légion et demeure les rois, font florès en Afrique, arrange l’abreuvoir des traitres et de l’occident.
En vérité, les récessions politiques, chroniques, en pis, s’accentuent, aggravent la régression totale, généralisée et crée par rochet, notre retard économique, financier, l’émergence monétaire, aussi bien sur la souveraineté nationale que notre défense nationale. Tout est à refaire.
Le logiciel de la Françafrique n’agit que sur ordre de l’extérieur qui nous opprime, nous divise. Curieusement, une telle institution bancale qui an perdu toute crédibilité, trie au volet et à géométrie variable les coupables désignés d’avance, et protège, épargne sciemment et pour cause, la démocratie familiale qui se partage le pouvoir de père en fils, depuis les indépendances de la dépendance coloniale à nos jours.
Compte tenu de son inefficacité, il convient de la démanteler et en mettant sur pied une autre plus panafricaine, si nous voulons que notre continent soit dans la mémoire mondiale, pour que puissions peser fortement dans les grandes décisions internationales en toute indépendance et sur des bases voulues. Pour cela, il faut que toute l’Afrique soit forte politiquement fédérée, unie. Car tant qu’elle reste dans la balkanisation et la division la fragilise, il n’y aura pas de salut pour avenir.
Mais un préalable à l’échelle continentale africaine s’impose. Il faut sauver liberté d’expression les libertés fondamentales en Afrique.- Faire en sorte que les députés puissent parler, agir librement et sans entrave , de façon à créer la cohésion au niveau supra national, de manière que les dictateurs qui se transforment de seigneurs de guerre, qui plombent la démocratie et le développement de toute l’Afrique, soient chassés définitivement.
Depuis 5 ans , nous n’avons vu qu’un régime amnésique, administré à distance, passe tout son temps outre atlantique, notamment du côté de la Seine, le pays de Marianne, qu’il maquille sous le faux postulat de voyages officiels, -où qu’il se puisse en Europe ou aux Etats -unis- tout est prétexte de faire un détour obligatoire à Paris- par n’importe quelle pirouette cousue de fil blanc, farfelue, comme si la terre entière s’arrête au pays de Marianne, demeure le centre névralgique du monde dans lequel on prend toutes les décisions, au point que la capitale Française reste incontournable. A chaque voyage, Mack Sall, y laisse constamment des charrettes d’ardoises infinies par ses folies dépensières, siphonnent sans répit la poche du contribuable sénégalais, méprisé, agencé de seconde zone, est criblé d’impôts et de toutes les taxes inimitables.
La gouvernance bancale qui s’évertue dans la courbette, brille constamment dans des litanies monstrueuses, mensongères et des dénégations surréalistes, se cristallise sur la thématique terroriste, clivant, agit sur commande de ses maîtres blancs qui le tiennent par la corde, s’acharne bassement contre des citoyens innocents libres, par l’entregent de ses énergumènes détestables « doungourous » se transforment en vulgaires fidèles captifs à longueur de journées.
Pourrions –nous rester les bras croisés jouer les courbettes , face aux intérêts mesquins crypto personnels qui n’ont pas leur d’être d’un traitre servile, qui est bien pris plus d’une fois la main dans le sac, qui bande ses muscles, pour faire croire permettre tout un pays entier dans une bouteille ?
Qui peut nier la constitution étrangère que l’on nous imposée, laquelle est articulée à la francophonie, constitue un prolongement de la françafrique ? le président de la république qui détient par devers tous les pouvoirs absolus, gouverne tout seul par des décrets, prend unilatéralement toutes les décisions de façon antidémocratique, sans qu’il ait besoin de passer à l’Assemblée Nationale, imprime sa marque totalitaire, révise les accords de défense bidon , qui portent un caractère politique en arrière-plan. Nous l’avons vu avec le renforcement des entreprises françaises qui remportent toutes les parts de marchés, sans appels d’offre, monopolisent toute l’économie sénégalaise est totalement extravertie.
Alors, dans ces conditions, avons-nous donc le choix de laisser le pouvoir à une mafia antinationale, froidement ignominieuse dont les trahisons se perlent de plus en plus ? Alors, en tout cas, pour nous qui sommes de véritables sentinelles et membres actif de la conscience patriotique pour le changement, l’événement gambien, doit nous ouvrir les yeux et nous focaliser sur les questions essentielles patriotiques auxquelles nous tenons mordicus, dans la perspective des législatives dynamiques de 2017, de sorte nous puisons y peser de toutes forces pour qu’il y ait une victoire totale en faveur du peuple par les urnes palpables imparables et contre la soldatesque Waffen SS. Sur ce plan là, il ne saurait y avoir un quelconque report quoiqu’il advienne, et face à la mécanique pouvoir tortionnaire au mépris affiché pathologique à ses opposants dont il ne peut se dépatouiller, et lui faire avaler ses propres contradictions contre yaya jammeh à qui il a des similitudes obscures, au cas , il faudrait lui appliquer fermement la même rigueur rude et incisive tranchante, non négociable sans discussions possibles.
Le gouvernement de la sarabande actuel ethnique intégralement ségrégationniste détient la majorité parlementaire, absolue présidentielle, vote servilement des lois toutes sont antidémocratiques.
Depuis mars 2012, on a noté la culture de la violence politique, perverse, sournoise, légitimée par le changeant, qui nous promettait la rupture, la sobriété, la transparence et l’efficience