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La justice : sens dessus dessous. Par Ahmadou Diop

justiceApparemment, les juges de la crei ne jugent que les citoyens libres et les opposants présumés coupables d’avance, mais se gardent bien de traduire dans les tribunaux, les premiers coupables des enrichissements illicites, dont Marième Faye, en première loge, qui ne dispose d’aucune immunité constitutionnelle. 

Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ses propres frères, cousines, tantes, cousins directs ou parents d’alliance, sont aussi riches miraculeusement, comme si les autres citoyens sont de seconde zone. 

En France, à propos de la liberté, voltaire, un certain écrivain proposait : « la communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement , sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi ». 

Mais ici, le contraire se produit toujours, car toute opposition réelle compatible à la liberté d’expression inscrite dans la constitution est assimilée à une déstabilisation systématique supposée. Macky Sall, qui dénonçait urbi, orbi, en 2011, les entraves à la démocratie et aux manifestations légales, allant jusqu’à menacer même de créer un gouvernement parallèle, en cas de victoire d’Abdoulaye wade, interdit tout, comme si rien n’était.

La souveraineté appartient au peuple souverain, libre et indépendant. Macky Sall, qui la viole est un faussaire, offense de facto, l’ensemble des sénégalais qu’il ne respecte nullement- il n’y a ni plus ni moins. Trahir la constitution du Sénégal, qui est l’âme et le cœur de la loi fondamentale, c’est aussi trahir, tout le peuple par définition. C’est donc un renégat. Il appartient donc au peuple sénégalais d’en juger. 

Macky diligente par derrière la traque des biens mal acquis supposés. C’est lui qui libère, emprisonne, inculpe à tout vent. Il est donc l’unique justicier, sélectionne qui il veut pour le punir ou le laisser libre, selon ses propres pulsions névrotiques. Ceux que l’on croit être des juges ou des procureurs, ne sont que de simples robots. 

Le procès du fils de son père est celui de son poursuivant, lui-même cambrioleur, qui pourchasse son complice de s’être abreuvé dans les mêmes poches.

En vérité, la droiture fait abstraction totale sur la structure, encordée, qu’est l’Association bidon, « Servir le Sénégal, dirigée par Marième Faye et son propre frère, Daouda Faye, pour se servir elle-même et servir douteusement son mari, Macky Sall. 

Même la bande des griots et des bouffons, aussi riches miraculeusement, arrimés au totalitarisme d’un Etat ethnicisé jusqu’à la lie, sont épargnés, mais cette justice agit ouvertement à double standard, et fait du zèle actif, lorsqu’il s’agit d’autres citoyens libres. 

Le Sénégal est-il donc aveugle, sourd, muet, au point que Macky fait abstraction de ses forfaitures incommensurables ?

Les valets qui sont aux attaches du pouvoir d’état totalitaires deviennent des références et des notables. Une curiosité qui nous renseigne sur une exceptionnalité d’un régime totalitaire, un foutoir- fourre-tout labellisé.

Le pire malheur qui puisse arriver à un peuple déterminé, composé d’un agrégat d’hommes et de femmes, en particulier, dans un état supposé de droit, c’est lorsque ceux qui sont censés rendre la justice en toute intime conviction et au nom du peuple pour le peuple et par le peuple, préfèrent s’accommoder par consentement réactionnaire aux ordres d’un despote endurci, plus humidifié — takhrip — que ceux qu’ils accusent de s’être enrichis illicitement par les mêmes chemins douteux, il y a lieu d’un manquement délibéré, voire même d’un parjure. 

En vérité, le masque de théâtre ou le visible contre l’invisible des couches épaisses labellisées, tyranniques, continue dans le ciel obscurci sénégalais, devenu le terreau des manières aléatoires, sur fond de rapines politiques.

Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, Me Amadou Sall, pour avoir dit tout haut à voix audibles, et publiquement, ce qu’il pense dans son for intérieur, croupit à l’indifférence quasi générale avec ses camarades, dans les goulags de « Macky, dit Charlie ou l’affairiste Pétain Noir », pendant ce temps, Marième Faye, « l’intouchable première dame du Sénégal », nonobstant la plainte de Serigne Assane Macké [ curieusement à la prison de Diourbel ] contre elle pour enrichissement illicite à la CREI, le pouvoir totalitaire d’état pour laver l’affront prétendu, utilise habilement et bassement sa cuillère de Mbacké, elle –même tenue en laisse par le réel procureur, qui n’est rien d’autre que Macky Sall himself, décide de l’entendre sur l’affaire de l’incendie de la maison du député Moustapha Cissé Lo. 

Le jeune marabout est écroué depuis lors. Quant à Marième Faye, celle qui est surnommée à juste titre, la très puissante déesse, circule librement avec un flegme énigmatique, continue de diriger sa fondation bidon, alimentée à coup de milliards de Francs CFA – lëdeum kourouss- Une Association philanthropique de nom- « Servir le Sénégal », pour se servir elle-même et servir son mari, ne dispose ni d’aucun postulat avéré, ni d’un quelconque statut d’immunité, juridique, réellement reconnu par la constitution, s’accapare de tout avec ses frères, cousins, cousines, entre autres, courtisans, ouilles, est devenue un guichet automatique, qui sévit tous azimuts, en distribuant à longueur de journées, des ambulances, matériels informatiques, médicaux, obtenus, on ne sait où et comment, d’ailleurs, ici ou là, à des fins de propagande bassement politiques, comme arrière-plan, et dépense, et sans compter, l’argent du brave contribuable sénégalais, dépouillé, criblé d’impôts, sans qu’elle soit inquiétée, outre mesure. 

A défaut d’obtenir leur transvasement dans la loge maçonnique apocalyptique, maléfique, la justice aux ordres traîne dans la boue des présumés coupables très ciblés, au nom de la traque des biens mal acquis présupposés, alors que cette même droiture soupçonnée au pas du politiquement incapable et injuste, représenté en la personne de « Macky Sall, dit Charlie ou l’affairiste Pétain Noir », fait profil bas sur la structure bidon, « Servir le Sénégal», ce foutoir nébuleux, distribue et corrompt tous azimuts à sa guise propre tous ceux qui ont une faiblesse de l’argent facile, volé dans la poche du contribuable sénégalais tire le diable par la queue.

Ceci constitue ce qu’il est convenu d’appeler l’autoritarisme des méthodes d’Hô-Chi-Minh, pour faire réélire par la ruse, son propre mari, Macky, le faussaire, passé maître dans l’art de l’apologie sysmatique de la transhumance, la gestion népotique, gabégique, les rapts, les cueillettes à toute heure, de jour comme de nuit, exécutés machinalement par sa police politique, digne des tontons macoutes.

Pour la première fois, jamais dans son histoire, le Sénégal, le pays de la Téranga, ne se reconnaît plus dans ses valeurs propres, guerrières, historiques, n’est jamais tombé aussi bas avec des pantins, faquins, transformés en suppôts notoires, nichés au plus haut sommet d’un état, ridiculisé et vassalisé jusqu’à la lie. 

Jamais dans son histoire, ce pays n’a connu autant de traitres aux pratiques douteuses, de marché à gré et par entente directe, sous forme de prévarications de détournements des deniers de l’état, si massifs à l’infini et à la pelle, dont l’incongruité, manifeste, incommensurable, exécrable.

Par Ahmadou Diop CPC

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