A LA UNEACTUALITÉSCONTRIBUTIONINTERNATIONALLE BLOG D'AHMADOU DIOPPOLITIQUE

Laurent Gbagbo, le résistant, panafricain ? Par AhmadouDiop CPC

Laurent-Gbagbo-le panafricanisteNous allons parler d’un homme : un résistant, qui a ses qualités, et ses défauts, nous paraît honorable par sa combativité remarquable. Bref, la sentinelle entre dans le panthéon des héros panafricains. Il est aussi un soldat de haute stature pour la démocratie.

Il s’agit du tigre réel ivoirien, Cet homme de conviction, paye donc son engagement pour l’indépendance de son pays, mais aussi pour la libération totale du continent africain, tant sur le plan politique, économique militaire que monétaire.

Pour les élections présidentielles en Côte d’ivoire du 25 octobre 2015, la messe est-elle déjà dite ?

Le tigre est sous les verrous de la cpi, pour son patriotisme et son panafricanisme. Sa détermination, son engagement et son dévouement sur la cote d’ivoire, son pays de naissance, sa patrie qu’il aime tant, lui coûtent tous ses déboires.

La Communauté dite « internationale », en lieu et place des ivoiriens et du conseil constitutionel, déclaraait Alassane Ouattara, vainqueur contre son rival, Gbagbo.

Lors des élections présidentielles en Côte d’ivoire de 2010, orchestrées sur l’imbroglio ivoiro-iovorien, l’abondance de la mécanique de référence aux orientations impérialistes, lynchait sans retenue le coupable désigné en mauvaise posture : Laurent Gbagbo. La règle générale : savoir distiller par tous les moyens les mensonges, au besoin par l’automacité des falsifications exagérées, en les travestissant, sciemment et de nature à créer le choc et le dégout de la partie adverse, pourvu qu’ils atteignent et heurtent l’opinion internationale, peu importent donc qu’eils soient vrais ou fausses . Ceci dans le but de discréditer le présumé coupable, qu’il faut nécessairement abattre, accabler avec des preuves ridiculement erronées, inventées de toute pièce.

L’objectif visé, c’est faire douter le peuple et renverser favorablement la situation au camp « de la république du Golf « et légitimer sa cause, en faisant porter les atrocités ignobles au seul camp de la prétendue vindicte populaire. Et le tour est joué. La guerre de l’information doit être menée sans état d’âme, car le lecteur ne doit jamais réfléchir, puisqu’on est dans une prétendue démocratie habile à retourner les situations pour son compte.

Ce faisant, le journal local, le patriote de la déroute qui servait exclusivement les intérêts étrangers en bonne posture, en service commandé recommandé, fait le sale boulot de sape : la désinformation sans retenue, ni humilité aucune, qu’il faut absolument reprendre en boucle sur toutes les chaînes capitalistes organisées parfaitement par le pouvoir de l’imposture et au nom galvaudé de la nébuleuse internationale.

Dénigrements, blanchiment des mensonges grotesques, informations irrévérencieuses, tous azimuts, voilà le maître mot du dénominateur commun de la propagande pestilentielle décomplexée au service de la nébuleuse internationale, l’axe du mal de la tyrannie versatile.

Laurent Gbagbo a bien du mérite, pour avoir osé de mettre surpied des mécanismes politiques et afin de sortir la Côte d’ivoire sous tutelle et créer, ainsi, sa propre monnaie, à l’instar des autres pays libres et indépendants. Son initiave salutaire risquait de faire tache d’huile sur l’enemble des 14 pays de la zone franc. L’homme a bien posé des jalons d’indépendance réels pour la Côte d’ivoire. C’est bien cela qui explique sa déportation à la CPI.

Le même Ouattara contestant, aujourd’hui, l’élection la victoire de son rival n’est pas à son coup d’essai, suite à la mort d’Houphouët Boigny le 7 décembre en 1993. Le même personnage refusait jadis l’élection d’Henri Konan Bédié à la présidence de la République. Ouattara n’aime pas la Côte d’ivoire, mais n’aime que lui-même pour ses propres intérêts crypto personnels, mal placés.

Alassane Ouattara devient le président de la république de la Côte d’ivoire, suite à l’intervention de l’Onu, le 11 avril 2011. Lors des manifestants du 18 février 1992, Laurent Gbagbo échappe de peu à un assassinat, car la balle qui lui était destinée, le rate et après avoir ricoché sur le macadam, fait éclater la rotule d’une dame qui le suivait.

Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, Alassane Ouattara, qui était premier ministre à cette date, des commerces ont été incendiés, sauf celui de sa femme, Dominique Ouattara.
On est soit putschiste ou démocrate. Mais jamais les deux à la fois, dit Laurent Gbagbo dans une interview d’un journal à Genève, 24 avril 2011 22h41. Quelle intelligence et quel courage !

LG : « Absolument. S’il y a une chose que je ne supporte pas c’est la soumission. Surtout quand elle engage la vie de tout un peuple. Mes convictions ne sont pas négociables. Tant pis si j’en paie le prix.»

Pour régler une crise post-électorale, avait-t-on vraiment besoin de verser du sang ivoirien ?

Aux Etats-Unis, en 2000, suite au contentieux électoral entre Georges W. Bush et AL Gore, les prétendus parangons de la démocratie avaient-ils besoin des armes ? Et pourquoi exclusivement en Côte d’ivoire et pour la première fois dans l’histoire des élections ?

Dés 1990, premier ministre de Félix Houphouët Boigny , le président Ouattara a confié pour quinze ans la concession privée de l’eau et de l’électricité de la Côte d’ivoire à Martin Bouygues, ami intime de Ouattara lui-même.

Sylvanus olympio au Togo, élu président de la république en avril 1960, annonce que l’un de ses premiers objectifs majeurs est que le Togo sorte de la zone franc au profit de la monnaie anglaise. Les accords qui devaient fixer la rupture entre la banque de France et celle du togo devraient être signés le 15 janvier 1963. Deux jours avant, il est assasssiné le 13 janvier.

Laurent GBABO, qui voulait suivre les traces de Sylvanus Olympio a été écarté lui aussi du pouvoir.

Par AhmadouDiop CPC

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page