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Le Colonialisme En Marche Au Sénégal ? Par Ahmadou Diop.

  Le régime de pugilat est-il donc le temple du colonialisme ?

Ce n’est pas étonnant de  la part  d’un pays, dont ses rues  et ses  avenues  portent   quasiment les noms  de ceux  qui  nous ont  toujours opprimés.  Dire  que  notre  pays est  sous le joug colonial, constitue  une litote.

Où a-t-on  vu  en Afrique   des  14  pays   africains sous tutelle coloniale,  qui sont  tous tenus d’une main de fer par des fascistes,  la moindre lueur  démocratique, le progrès exponentiel  et  la liberté d’expression  en continu ?

Partout  où le Gendarme Colonial intervient   avec  ses troupes et ses bases   militaires,  les  mêmes  tyrans, inamovibles,   se frottent  les mains, se transmettent le pouvoir de pères  en fils, et ceci  sous le nez et la barbe de la démocratie  mondialiste.  Car les mêmes despotes   font leurs propres  lois arbitraires,  sont  érigées  en  système de gouvernance  ethnique.

Pire encore, pour ne  rien  arranger,  depuis les indépendances formelles de la décadence dynamique- un comble du comble-  partout où  les rituels  plans structurels  imposés  par  les  institutions  financières internationales , capitalistes, impérialistes,  que sont  la banque mondiale  et le FMI, sévissent la misère sociale, la désolation, l’injustice  et avec en prime, le chômage chronique.

Que voulez-vous ?  Nous méritons bien  ceux qui nous dirigent.   Ne  l’oublions pas !  Et  ne voilons pas donc  la face !   Car  tout se tient en politique.

Certes, Senghor- paix à son  âme-  que dieu l’accueille  dans son  paradis- amine-  opéra un coup d’état contre le président du Conseil,  Mamadou Dia, fut incontestablement  le porte-drapeau  du colonialisme, qu’il chanta de façon décomplexée, écrivit jadis : «  la colonisation est un mal nécessaire,  j’ai une faiblesse pour la France », ajouta-t-il.  Une  insulte contre productive nous donne la chair la chair, reste comme du plomb dans nos gorges.

L’étrange successeur d’Abdoulaye Wade,  qui enfonce le clou,  est  beaucoup  plus proche  d’Abdou Diouf, l’ancien Secrétaire Général de la francophonie, que son ex mentor du moment,  se trouvait par miracle à   Paris, entre les deux tours, lors  des élections présidentielles  de 2012, en France et face à Nicolas Sarkozy, déclarait  sèchement ceci par mimétisme à son père spirituel, Senghor « le retrait des troupes et bases militaires françaises, relevait quelque d’un nationalisme mal placé ».

Qu’on le veuille ou non, tout visiteur   au Sénégal  ne peut   ignorer  sous aucun prétexte, la prégnance  du prêt à  porter  culturel  outre atlantique, dont la présence  dans les esprits phagocytés,  est  si évidente.  Car nous  avons obtenu    exclusivement « la    palme blanche »,  dont le moins que l’on puisse dire,  ne passe  pas inaperçue.

Alors, pour ce faire,  et  pour  les besoins du service-l’événement spécial oblige,  revêt un caractère particulier et pour cause, car  les discours emphatiques  Médiatico-politiques se focaliseront et sur l’éducation et   sur la thématique terroriste, invisible au Sénégal, qui est toujours totalement dégagé de toute terreur.

Dans une certaine mesure, la thématique terroriste n’est en définitive qu’un prétexte  habile pour le prolongement du colonialiste.

 Selon la nouvelle diplomatie,  édulcorée, versus  la Macromania,  elle change les éléments de  langage, ne s’ingère pas dans les affaires pays, souhaite l’éducation en partenariat, mais  à sens unique.  Car l’éducation se conçoit dans la culture de l’autre.  Les manières de faire changent, mais les mêmes visées culturelles demeurent.  On récuse quelque chose, en faisant la même chose.

À chaque période,   les mêmes raisons coloniales,  cachées, cryptées, reviennent  toujours en surface pour occuper le terrain du crime et  à la seule fin  de contrôler  l’Afrique  et au nom de la géopolitique.

Les puissances occidentales défendent-elles réellement la démocratie, la justice et les libertés d’expression  à travers le monde, ou au contraire,  appliquent-elles  la théorie, selon laquelle les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts ?  La question se pose.

Celui qui est  à la tête de l’tat sénégalais,  est-il vraiment un démocrate ? Est-il vraiment un homme épris de paix et  de justice ?

L’homme du braquage électoral permanent, des dérives,  des coups tordus  et des méthodes répressives, qui promet tout, mais fait  le contraire de ce qu’il dit, est-il fréquentable ?

Un tel personnage serait-il président de la république du Sénégal, si on lui appliquait  sa propre fatwa ?

L’immoralité nauséabonde, abondante d’une gouvernance  ethnique en place, me semble-t-il, est consensuelle,  fait florès chez nous. Comment est-ce possible pour celui qui s’autoproclamait  le  cheval de Troie, ou  le socle  de la  de la rupture,  de la démocratie et des libertés fondamentales de conscience ?

Le suffrage universel est-il donc un Marqueur de marbre ou des leurres au Sénégal et en Afrique ? Oui,  il  est bien  le  socle des  pirates  aux esprits abimés.

Seuls comptent les intérêts impérialistes, et tout le reste  passe au second plan. N’est-ce pas ?

Un tel pédigrée, qui n’a jamais respecté sa parole donnée,  mérite-t-il le statut   des honneurs ?

Un tel  personnage, curieux,  est-il vraiment  un homme droit ?

 C’est  bien cet  archétype étrange que l’on  a peint sous des mensonges  grossiers  comme étant  un exemple de la paix,  que l’on gratifie  hystériquement  et complaisamment, ici ou là avec des cargaisons  de  médaillers et de prix à travers le monde.

 De qui se moque-t- on ?  Et  ce  n’est  pas sérieux tout cela ! Un certain ’hexagone  ne nous prend-il pas pour des moins que rien ou des irréfléchis amnésiques   ?

 Ce qu’il n’aime pas   chez lui, il  l’exporte,  le légalise  et  l’admet  de marbre  en Afrique  des  élites  poupées interposées.

 Aujourd’hui, plus hier, c’est un euphémisme pour dire que  le Sénégal est tombé plus  bas que jamais, reste sous la coupe réglée  du  colonialisme, sous le règne le plus scandaleux   du Caniche timbré, inimitable, jusqu’à l’os.

Peu à peu et contrairement à ses promesses électorales, le farandole, le changeant,  s’est transformé promptement, machinalement et mécaniquement comme  le chef attitré des Esclaves  Nègres de service  en Afrique  dite honteusement  francophone des 14  pays , tous alignés  par le gendarme colonial,  dicte par devers sa propre loi arbitraire, imprime sa monnaie coloniale- le F CFA- installe à sa guise  et  ses troupes et  ses bases  militaires et au nom de soi-disant accords de défense  bidon, comportent des clauses  secrètes,  sont en réalité imposés  de façon soft, pour protéger et ses propres intérêts et ses gouverneurs, tondus, apparaissent  tous  plus francophiles que panafricains  ?

Point n’est besoin d’ergoter sur la question, tout gouvernement congratulé par  le gendarme  colonial, est par définition, un traitre en chair et en os  et par les faits matériellement prouvés sur le terrain du crime. Pas de chercher loin. Circulez, il n’y a rien à voir !

C’est la règle en Afrique sous tutelle coloniale. Tant que les bourreaux  génocidaires,  victimaires, tuent, violent la constitution moribondes, les radars  impérialistes restent aveugles  sourds et muets.    Tous les nègres de service sont bénis,  gratifiés,  protégés et assistés  par la logistique impérialiste

 Tant pis si leurs populations vivent d’eau fraîche, ou meurent de faim.  Le droit  économique, financier  passe avant le de droit international,  n’est qu’une escroquerie gigantesque pour faire beau.

Rien ne tient, si ce n’est les intérêts bassement  colonialistes. Car  après la visite  mouvementée du nouveau napoléon en miniature en Afrique des 13 colonies françaises, le monarque- président français réserve une visite  particulière  à son élève, le  fidèle captif de la France, le tyran sénégalais,  le versatile, l’homme des  dénégations cataclysmiques par  ses prouesses lamentablement exponentielles et   ses reniements éternels  infinis.

Le  Sénégal des politicards, est devenu  le laboratoire indigène, indigeste de la Françafrique.

«  Le  nouveau Napoléon  en miniature » en Afrique,  qui  s’érige en conquérant, s’inscrit nécessairement  sur le socle en continu   de ses prédécesseurs colonialistes,  viendra au Sénégal,  et  sous l’habillage colonial, qu’il considère dans son for intérieur comme  l’une de ses colonies africaines.

Les politiques générales des gouvernements africains s’inscrivent presque toutes parfaitement dans des logiques dynamiques de dépendance systématique depuis les indépendances purement nominales.

Le couple- Macky Sall – Abdou Diouf  fait un –  s’accorde, s’accommode,  communique,  reste  plus que jamais  sur les plis de la Françafrique,  comme étant la mascotte  « des  bons  élèves ferrés  de  la francophonie »,  est articulée   fondamentalement  à  l’hydre mafieuse aux ramifications tentaculaires .

Dans quel un pays civilisé politiquement, voit-on un président de la république agir librement en toute circonstance à sa propre convenance ?

Le colonialisme, très futé dans sa stratégie, ne s’implique pas directement dans les affaires  de ses colonies, reste invisible, conseille, travaille diplomatiquement, discrètement, mais coordonne efficacement   les actions matérielles   dans le silence, tire tout  par derrière toutes  les ficelles et récupère tout à son profit.

Constitution moribonde du Sénégal : un  instrument politique, importé, culturel,  linguistique, économique, politique, est bien sur les articulations de la francophonie, n’est que le plongement de la face cachée  de l’hydre mafieuse, a des ramifications tentaculaires, versus la Mafiafrique.

 Ainsi, La francophonie,  se définit  comme  l’ensemble des personnes  et  des pays  qui  parlent  le français.  Dont acte ! En effet, elle  se charge  donc   exclusivement   de promouvoir    à sens unique la culture  française  et ses valeurs à travers le monde, en sus  des marchés qu’elle obtient facilement.

En vérité,  elle  est donc par définition, un logiciel   d’asservissement,  d’enseignement,  de  service public, ou  l’outil  de domination, linguistique, politique, culturel,  économique et financier.

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