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Le Grand Magal de Touba à la dimension du Grand Homme d’Honneur, Unique : Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853- 1927). Par Ahmadou Diop CPC

Le Grand Magal de Touba à la dimension du Grand Homme d’Honneur, Unique : Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853- 1927).

La première figure de proue, l’indomptable érudit aux qualités remaquables, exceptionnelles, prodigieuses jamais égalées au Sénégal. Le serviteur de dieu et son envoyé, le prophète Mouhamed [PSL], la force tranquille du soufisme inébranlable, qui n’a jamais dévié des enseignements de l’islam, symbolise la non-violence et la résistance absolue de toute l’histoire du Sénégal.

Le terme « mouride » lui-même signifiant « aspirant », « postulant ».

Parlons donc du fondateur de la conférie mouride et de son Grand Magal ! Rendons grâce au Grand Homme d’honneur, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké le Grand Résistant soufi [PSL]. Rendons à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ce qui appartient à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké !

Un savant, dont on saurait mesurer la capacité phénoménale, tant par ses facultés mentales, tant par sa profusion litérraire infinie de haute pensée philosophique, gigantesque.

Bref, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké fut un colosse. Il est très difficile d’utiliser les mots justes pour le qualifier. Visiblement un être hors du commun, évidemment. Une bibliothèque rarissime surtout de la part de quelqu’un qui a acquis un savoir si immense dans son propre pays : une chance unique pour le sénégal et le monde entier.

Le Grand Magal de Touba sera célébré le 1er décembre 2015.

Le Grand Magal de Touba célébre du départ en déportation en 1895, de Cheikh Ahmadou Bamba par l’autorité coloniale.

La capitale du mouridisme célébre avec ferveur et annuellement la déportation de Serigne Touba- l’éternel soldat de dieu, soufi, une grande figure emblèmatique, historique, charismatique, éprise de paix et de justice– que fut donc ce grand homme

Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, qui prêcha la bonne foi. Un Homme de paix et de concviction. Unissons nos cœurs afin qu’ils puissent s’accorder tous, et qu’ils servent de catalyseur national, comme étant la seule vocation et ceci dans le droit chemin, tel que proné par le guide religieux, exceptionnel, que fut incontestablement Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.

Selon les écrits, le Grand Magal de Touba célébre le départ de Cheikh Ahmadou Bamba en déportation qui l’a ordonnée pour qu’on remercie dieu pour lui quand ce jour revient.

Des millions de fidèles affluent à chaque Magal vers la ville sainte de Touba.

D’après les écrits bien établis, il appela les hommes à se tourner vers Dieu, prêchant la non -violence, la quête du savoir utile, le travail, le courage pacifique, la détermination et la foi en Dieu.

Le guide déclarait : « Je ne crains que DIEU, je porte mes espoirs en DIEU, rien ne me suffit si ce n’est la religion et la science. ».

Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, prit cause et fait de l’islam et l’amour qu’il porte au dieu, le miséricordieux, le Tout-puissant, l’éternel maître Créateur de tout l’univers, et à son prophète, Mohamed [PSL] charismatique, l’emblèmatique érudit, le Saint- Homme, figure de proue, qu’est Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fut accusé à tort par l’administration coloniale française qui y vit une déclation guerre sainte.

Confronté à l’administration coloniale par sa popularité grandissante commençait à inquiéter, Ahmadou Bamba, fut successivement déporté au Gabon (Afrique équatoriale), pour son intransigeance à la foi musulmane de 1895 à 1902, en Mauritanie de 1902 à 1907. Puis de retour, il fut retenu en résidence surveillée au Sénégal jusqu’au rappel à dieu en 1927.

La doctrine mouride est fondée sur l’obéissance et la soumission totale à l’autorité spirituelle, c’est-à-dire le Khalife général, des mourides, descendant en ligne directe du fondateur ».

Nous citons des témoignages poingants du site assirou.net : une référence du mouridisme de pur produit :

« Le fils de Momar Anta Saly a imaginé d’autres moyens pour porter sur son frêle corps tout le poids du destin d’un peuple qui ne voulait pas rester à genoux sous la baïonnette ou la gueule du fusil et du canon de l’occupant, crachant la mort sur quiconque relevait la tête ».

En effet, sa lettre réponse convoyée par son frère et bras droit, Mame Thierno Ibra Faty en 1895, a sonné comme un glas et a irrité l’administration coloniale : « Le Maître des mondes m’a donné l’ordre de proclamer que je suis un asile et un recours. Quiconque veut le bonheur ici bas et dans l’au-delà doit chercher refuge auprès de moi ».

Serigne Touba était aux yeux des colons un rempart pour la société sénégalaise d’alors face à leur entreprise de colonisation des esprits après une pacification territoriale.
Cheikh Ahmadou Bamba fut convoqué à Saint-Louis par l’autorité coloniale pour statuer sur son cas à travers le Conseil privé du 5 septembre 1895 ».

Par Ahmadou Diop Leader CPC

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