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Le Sénégal est-il devenu ce désert politique de la platitude singulière ? Que dire, alors de la servitude scandaleuse de référence, harnachée ou la tribune des pires méthodes de la Stasi ?

mackywadeLes médias publics et privés colisées ou la tribune des pires méthodes de la Stasi. Un régime de prédateurs s’autoproclame piteusement victimaire, un foutoir. Ce qu’il fait silencieusement est beaucoup plus grave que ce qu’il prétend être. 

La servitude scandaleuse de référence harnachée ou l’instrument du totalitarisme

Le Sénégal est-il donc un désert politique ?

Vu les tirs groupés, disproportionnés de l’échiquier atypique et ses symboles intellectuels, opportunistes, semblent accorder, sans le dire ouvertement, des circonstances atténuantes à ce faussaire, victimaire des oripeaux, nous le pensons.

Et pour cause. Nous qui sommes les sentinelles patriotiques dans l’action, nous nous inscrivons en porte à faux avec les discours alambiqués, qui font totalement fausse route, tendant à distribuer de bons points par la ruse à cet imposteur, qui est pire que son devancier.

Dans ce pays étrange et la renverse, on marche sur la tète. L’antagonisme ou le duel à mort macky-wade de 2012 continue de plus belle. La république est plus en danger par la fascisation des esprits en abondance. Les propos de wade sont certes inacceptables, mais le silence des actions souterraines est aussi très grave.

Curieusement la presse de pacotille et l’indignité de la classe politique font totalement abstraction.

En vérité, la servitude de référence a sa large part de responsabilité du climat exécrable, crescendo dans ce pays. En acceptant son abdication totale, face à ce qu’il est convenu d’appeler la république des tontons macoutes et des cueillettes à tout vent, elle démontre matériellement sa culpabilité avérée pour n’être que le support médiatique adulé du pouvoir politique, qui n’est rien d’autre qu’une engeance maléfique. Elle est de facto juge et partie.

C’est un scandale. Quoique l’on puisse dire, nous ne sommes pas dans une démocratie, mais dans un totalitarisme qui tourne à plein. Personne ne peut le nier, au risque moins d’être ridicule aveugle, sourd ou couard. Dire le contraire participe à un manque de courage. C’est un régime totalement fasciste jusqu’à la lie.

Le culte de la personnalité et de l’idolâtrie à l’effigie d’ Hô Chi Minh sévissent et foisonnent Nous l’avions déjà dit et continuons de le marteler à voix audible, de façon que notre discours soit entendu : « tout pouvoir abusif, pour être charismatique, musèle et contrôle la presse, est totalitaire par définition

Après les satires de wade, place, maintenant à l’offensive généralisée de la parade médiatico- politique d’une démonstration magistrale de basse facture. C’est la preuve matérielle du masque de théâtre de ce régime moribond, qui compense son médiocrité manifeste par des injuries. Il est aussi coupable que ceux qu’il accuse de s’être enrichis illicitement. Entre l’ancien régime libéral et celui de la même molécule, point de différence aucune.

Entre le pouvoir totalitaire et celui d’en face, c’est l’entente de la guerre des insanités, circulez, il n’y a rien à voir !
Rien n’y fait. Depuis une semaine, les sorties de wade font les chaux gras de la presse, le relais du totalitarisme environnant. C’est ridicule et affreux. Mais que voulez-vous ?

Nous avons des faussaires et des pantins convertis « en doungourous » corvéables, qui ne pensent qu’à eux et non à la demande sociale. Mentir, mentir, bander les muscles, c’est leur point fort. Mais jusqu’a quand ?

La seule réponse qu’ils puissent apporter, c’est de verser dans des litanies d’incantations hystériques à l’emporte pour égaler wade. C’est la preuve matérielle de la médiocrité de la classe politique sénégalaise par sa bassesse.

Au lieu de tirer des leçons pour changer dans le sens du progrès, pour opérer une véritable rupture totale pouvant leur donner du crédit, ils sont pires que wade. Ils n’ont aucune vision politique. En vérité, nous avons des traitres qui ne s’occupent nullement de la préoccupation des populations lassées et laissées pour compte, qui tirent le diable par la queue. Ils n’en ont cure.

Ce qui les intéresse, c’est se tailler la meilleure part du gâteau que leur confère leur posture de caniveau. Ils sont envoyés aux charbons pour avoir des largesses compte tenu de leurs discours baveux de bas étage. Autrement dit, ils n’ont pas de programmes politiques cohérents, parce qu’ils sont incapables et inaptes politiquement qu’ils prouvent éloquemment par leur sécheresse manifeste.

Par un manque de courage, aucun son dissonant audible sur les pantalonnades du politiquement incapable. Il n’y a pas un seul d’entre eux qui a osé adopter un discours allant dans le sens contraire, c’est-à-dire pour marquer sa différence avec le discours de la salissure. On dénonce la haine en faisant la même chose.

C’est honteux d’entendre de telles âneries aussi purulentes. Ce spectacle ahurissant auquel nous assistons depuis plus d’une semaine nous renseigne que la classe politique qui continue de se déculotter affreusement n’a la moindre solution pour nous sortir du climat délétère à propension.

Les déluges de feu prouvent qu’ils sont tous disqualifiés politiquement. Silence radio sur l’application des conclusions nationales pour rétablir la démocratie réelle, tangible.

L’abondance propagandiste aux ordres obéit au ndiguël. C’est ce que nous croyons. La servitude politico-médiatique inflationniste troque, tronque, trompe, désinforme, déforme, manipule, biaise tout, adroitement les objectifs des traitements et la confrontation des idées. Elle est partisane par son écran de fumée. Sa crédibilité n’est qu’une simple vue de l’esprit. Un foutoir de l’abondance. Elle est bien la bouche, les yeux et l’esprit des voleurs qu’elle encense vulgairement.

Contrairement aux idées reçues, elle est bien arrimée sur la voie obscure, totalitaire. Une certaine presse moribonde cache habilement la gestion népotique de macky, mais met en relief les sorties de wade en grande pompe.

Silence coupable des médias publics et privés ou les pantalonnades d’une ribambelle d’opportunistes, qui se tuent par sa bassesse immonde face à l’absolutisme ambiant des traitres coalisés, abonnés aux renoncements et aux reniements, et qui se donnent une respectabilité de pacotille.

Haro sur la rhétorique des médias de caniveau d’état et privés monopolisés par le pouvoir fasciste, entrainés servilement dans l’intoxication généralisée pour tromper tout le peuple et confisquer , ainsi, et durablement la démocratie, tant que cela s’avérera nécessairement !
Haro sur l’abondance machine toxique, propagandiste, en lieu et place de son devoir moral, abdique totalement de son rôle dévolu, n’en a cure pour faire son mea culpa et son introspection !

Haro sur la fourberie ambiante. Nous sommes scandalisés choqués, outrés, indignés et horripilés par les esclandres d’une presse verbeuse, creuse et teigneuse dont l’ignominie irascible nous bouleverse !

Ce régime nébuleux, n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain. C’est une gouvernance de carapace vouée à l’échec. Le président n’est pas un monarque. Le maquis ne peut pas avoir raison sur la colère légitime …

Par Ahmadou Diop

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