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Le Sénégal : l’indépendance de la dépendance ? Par Ahmadou Diop CPC

senegal-independance-de-la dependance-terangaQuoique l’on puisse dire, le Sénégal est plus que jamais dans l’indépendance de la dépendance !
Sans ornements, l’indépendance du Sénégal n’est que formelle, comme le sont les 13 autres pays africains, tous soumis, mis dans une bouteille et sous tutelle coloniale française, s’inscrivent parfaitement en toute logique dans la dépendance sytèmatique, versus les prolongations expansionnistes de la France – triomphaliste, omnipotente, garantit la monnaie de la zone Franc CFA, tant sur le plan militaire, économique, linguistique, que politique, monopolise toutes les parts de marchés et sans le moindre appel d’offres. Dans ces conditions, vouloir parler de la souverainté d’un Sénégal, indépendant et libre, prospère, émergent, n’est qu’une pure affabulation mensongère, grotesque, même.
La constitution du Sénégal qui est taillée sur mesure pour un seul homme, ou cette copie certifiée à la V ème république, autorise le président de la république, qui est dans les faits, un monarque de droit divin, juge et partie, punit qui il veut, quand il veut, ditribue à tout vent des bons et mauvais points aux uns et aux autres grâcie le 03 avril 2016, 586 personnes, dont Outaz Taïb, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs et escroquerie». Cette liste arbitraire bien choisie, obeit à des crières politiques, non assumés, qu’il définit lui-même à sa propre convenance personnelle. Cette faveur divise qui les sénégalais, cache des allures en bandoulire, qui ne souffrent d’aucune discussion possible.
Or, la grâce présidentielle en France, qui émane de la réminiscence monarchique, napoléonnnienne, est demandée lorsque tous les recours judiciaires ont été épuisés. Les élites actuelles de pacotille brillent toutes dans un mimétisme inexplicable.
L’impunité et l’imposture de la monarchie présidentielle, sémènt la pagaille et l’arnarchie, nous renseignent sur une justice bien attachée, talibanisée, jusqu’à la lie, à qui on dicte ce qu’elle doit faire. Autrement dit, une droiture entortillée, taillable et corvéable à merci. Bref, c’est « le far west de l’état -apr », imprime sa marque de fabrique.
Le même rituel de l’enfumage ignominieux classique continue dans le ciel obscurci de la république des procès, pour faire beau et phagocyter les consciences sénégalaises, présumées oublieuses. La traque tout azimut continue pour parachever le totalitarisme qui tourne à plein régime. Le pétrole et gaz du sénégal sont entre les mains de Macky Sall et son frère, Aliou Sall. N’oublions pas « les affaires jakpot et Salllgate », en autres, les scandales des postes de nommination à caractères ethniques, en sus de l’esclandre Arcelor-Mittal restent totalement invisibles dans les radars aveugles d’une justice aux ordres.
Après l’intronisation de Mansour Faye et maire de St Louis et ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, le frère de Marième Faye — elle-même, s’adjuge automatiquement le poste de présidente de la république officieuse du Sénégal.
Quant à Aliou Sall, il s’auto-déclare par des combines politiques et maire de Guédiawaye et président des maires du Sénégal et président, présumé des élus locaux. Nonobstant, qu’il s’est transformé en étrange banquier, outre les 30% du pétrole et gaz de l’état sénégalais. L’homme passe à la vitesse supérieure, crée Sahel Aviation, pour se sucrer sur le dos de la république.
Et Benno Bokk Yaakar, qui est cette bande d’écervelés -Takhrip Andado- Sacc xalissou rewmi- sédoko, suivra sans nul doute la même logique des législatives en 2017 ?
Après la mascarade électorale, place maintenant à la ribambelle des supplétifs mafieux, larbinisés de service et des sinécures ! Rien ne change. Plus c’est gros, mieux les escalades massives passent. C’est la régle des méthodes fascistes, décomplexées. Aucune ligne Maginot n’est dressée contre la servilité en toile d’araignée.
Alors, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, pluôt de faire profil bas sur ce qu’il est convenu d’appeler le capharnaüm d’un référendum, la politique de l’esbroufe en permanence, passe comme une lettre à la poste.
Décidément, le ridicule ne tue plus dans ce pays étrange et à la renverse, car la machine chevaleresque toxique des rapines est en jointure avec l’escobarderie suintante, estampillée SS waffen, laquelle est encordée à l’escarcelle de la tyrannie molléculaire apr, représentée en la personne du tonitruant mercenaire, Ousmane DIENG, a élu domicile dans l’avion présidentiel, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012. Et qu’en est-il donc du paysage politique, qui est devenu le laboratoire des paradoxes et des alliances contre nature ?
L’ensemble de la classe politique, traitresse, des politcards qui sont tous tenus en laisse, ont mangé dans tous les râteliers par son avilissement, depuis l’indépendance des parodies.
le pays de la téranga de 1963 à nos jours, reste, qu’on le veuille ou non, le ciel obscurci de l’exotisme politique, où tous les coups sont automatiquement permis et ceci aux dépens des citoyens scandalisés, choqués et indignés devant les escalades masives à répétitions de tous les présidents — -monarques, qui se sont succédé jusqu’ici, y compris, d’ailleurs, le dernier venu, qui est pire que tout, malgré l’abondance de ses promesses électorales qu’il a reniées sans vergogne aucune.
Malgré les apparences, le sénégal, ce pays étrange, est largement dominé constamment par des soubresauts et des combines bassement politiciennes, qui sont en constante progression, et sur fond d’un régime présidentiel tout puissant, incarné par de Senghor, l’homme des français, arrêta Mamadou DIA, le Président du Conseil, pour avoir tenté de le renverser, écrit-on.
En vérité, les fameux événements du 17 décembre 1962, n’étaient qu’un stratagème savamment orchesté de toute pièce, pour instaurer définitivement un régime présidentiel. Le pouvoir personnel de Senghor de l’époque se manifestait par l’interdiction systèmatique du multipartisme, constitue une parfaite illustration, car après 20 ans de régne absolu, sans partage, Senghor, l’absolutiste, qui dirigea le Sénégal d’une main de fer, permit à son dauphin, Abdou diouf, premier ministre, d’accéder à la magistrature suprême, le 1er janvier 1981, suite à la modification de l’article 35 de la constitution. Celui-ci a régné 19 ans à la tête de l’état sénégalais.
Malgré l’abondance des dityrambes à sa faveur, Abdou diouf est devenu le président de la république par decret présidentiel de feu Senghor.
Ousmane Tanor Dieng, tout comme son mentor, Abdou Diouf, n’a jamais rien obtenu de lui-même. L’actuel tonitruant secrétaire général du ps n’est pas un cas isolé. Il y en a à la pelle. La plupart des hommes politiques les plus loquaces ne doivent leur posture que grâce à des postes de nomination Tan Sa Boula Nex. Aucun n’échappe à la régle érigée comme système de gouvernance. En toute logique, leurs créateurs appliquent la régle, selon laquelle je vous ai nommés et je vous contrôle tous automatiquement.
S’agissant de l’homme de la francophonie auquel le samedi dernier, la rts, qui a des entournures médiatico- politiques, en bandoulière, et ceci par la baguette magique de Racine Talla Racine, a rendu un hommage, en termes élogieux, complaisants, sous la bienveillance de Macky Sall, lequel est transformé en promoteur népotique, ethnique, pour services rendus au  Sénégal.

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