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Le suffrage universel est-il donc un Marqueur de marbre ou des leurres au Sénégal et en Afrique ? Par Ahmadou Diop.

Pour dire la vérité, le suffrage universel pourrait-il chasser du pouvoir l’homme des braquages électoraux ?

La bonne marmite se sent par son odeur, dit un adage bien de chez nous.

Qu’est-ce que c’est donc  le suffrage universel ? C’est l’expression, ou  le baromètre  par lequel tous  les acteurs politiques candidats,  intégralement confondus,  seront traités  au même d’égalité, acceptent les règles du jeu, pour mesurer leur capacité respective concernant les affaires de la cité, proposent des solutions adéquates, pérennes, durables  et  sur la base de l’arbitrage des citoyens qui  doivent trancher en dernier ressort en toute indépendance et en toute conscience, pour départager les concurrents  librement, souverainement en toute indépendance par des  voix pacifiques et populaires dans les  urnes  parlantes.

L’archétypique qui  a confectionné des programmes lénifiants, mielleux, du haut son ignorance,  les piétine par devers et contre tous, une fois qu’il est sur les manettes.. Un tel homme ne peut être  assimilé qu’à un traire en chair et en os

Au regard de ce que nous savons sur le spectacle  en continu  des cirques électoraux permanents auxquels nous assistons donc  à la trajectoire d’un faussaire.

 Peut-on donc raisonnablement parler de suffrage universel équitable, serein, apaisé, lorsque le président de la république est lui-même le  chef de  son propre parti politique cliniquement clanique, nomme  réhabilite ses instruments politiques, symbolisés par le Conseil  anticonstitutionnel   et sa cour suprême, ce  clientélisme politique , encapuchonné. Toutes  ces prétendues institutions se complaisent ridiculement   dans leur  rôle de base arrière ?

La France, les Etats-Unis, la Russie, la chine, pour ne citer que ceux-là,  qui se sont battus âprement contre les seigneurs, qu’ils ont mis hors de nuire, par leur courage, mirent sur pied leurs propres  institutions,  régaliennes, par voie référendaire populaire  et  à  la place publique.

 Quant à nous, un seul homme du haut de son piédestal, fut-il  grammairien français  et sous le sceau  fallacieux prétexte  d’un soi-disant coup d’état de Mamadou Dia, que  fut le président du Conseil contre lui, achèta la conscience abîmée des députés réunis chez Lamine Guèye, votèrent mécaniquement la motion de censure, instaura  illégalement, juridiquement le régime présidentiel monarchique sans l’approbation référendaire du peuple sénégalais, présagé de seconde zone, eut l’outrecuidance de prendre le contrepied  des grandes démocraties parlantes.

Ce  drôle de conflit d’intérêt repoussant témoigne absolument, éloquemment  le caractère  ubuesque, blasphématoire, contradictoire  d’une  constitution, moribonde, hautement  monarchique,  est taillée sur mesure pour un seul homme.  C’est un déni de justice immoral qu’il nous faut abroger sans discussion possible

Comment accepter l’idée selon laquelle, le président de la république dispose de facto d’une caisse noire extensible qui n’est qu’une arme de corruption massive toxique tout azimut. C’est tout  simplement une violation élémentaire des règles du jeu et des libertés fondamentales de conscience

Il n’y a ni plus ni moins que d’une anomalie de la démocratie boiteuse.

C’est quoi une élite, un président de la république ?   Un tel personnage doit avoir la conscience élevée sur les affaires de la cité. Au Sénégal, pour être élus, les voleurs en bande organisés confectionnent  toujours des programmes lénifiants et mielleux,  mais lorsqu’ils sont sur les manettes, ils deviennent arrogants, suffisants, se  réduisent en changeants,  se renient sans vergogne  sur tout, comme si rien n’était.

 Que recouvre  donc le terme  d’élites  politiques ?

 On entend par élites politiques,  un corpus  de dirigeants politiques  et de femmes, volontaristes, modèles, exemplaires, dont l’activité essentielle  repose sur l’exercice de l’intelligence,  s’engagent dans la sphère publique pour faire part de leurs  analyses, de leurs  points de vue sur les sujets les plus variés, notamment  sur la chose publique.

 Les  vraies élites  politiques qui se réclament comme telles, ont la lourde  tâche  de défendre les intérêts supérieurs de la nation. Pour cela et compte tenu  de leur capacité de réflexions,  elles doivent  disposer de compétences et d’expériences soutenues, proposent l’entente cordiale, la cohésion sociale  et l’unité nationale, sur la base de l’échelle des valeurs.

Un pays policé  doit avoir des garde- garde fous. Le président  des   Etats-Unis, fut-il le plus puissant au monde  ne peut imprimer  sa loi arbitraire, ne détient pas à lui seul  tous les leviers du pouvoir.  Il est sous contrôle  du congrès, de la chambre des représentants et du sénat.  Son programme est discuté âprement, sans quartier au congrès, ni concessions.  tous ses actes sont  rigoureusement contresignés et sous l’aval  au congrès, qui  agit en toute indépendance et en toute conscience.

Paroles et  incohérences  d’un dictateur, qui est devenu  un changeant,   s’est renié sur  ses promesses électorales.  Lisez  Les révélations exclusives de Macky Sall au journal l’Express: « Il y’ aura un référendum en 2016 et un Scrutin présidentiel en début 2017 »

Un président de la république, a  l’obligation  d’être au service du peuple,  ne peut être un  chef de parti. Il doit être  juste, équidistant, neutre entre ses concitoyens, n’empiète  pas  sur la justice, ni arrogant, hautain, suffisant, ni chercher ses propres intérêts partisans, ne peut s’enrichir piteusement par des raccourcis politiques.

Il a  le devoir d’être à la hauteur  et le devoir moral  de  bannir le népotisme- la gabegie.

La courtoisie,  le régalien et  ses discours mesurés  doivent être sa ligne pour les intérêts supérieurs de la nation. Point ne sera besoin qu’il use  de la force publique, face à ses adversaires.  Il a un rôle un protecteur, comme crédo.

 Un  président  de la république  ne peut s’accommoder en clinquant, en clivant.

Un  président  de la république   privilégie  le dialogue politique, social en action  et par la matérialité des faits ?

Un  président  de la république   doit garantir rigoureusement  les   libertés fondamentales de conscience.

Un  président  de la république  est tenu de   respecter sa parole donnée, et promouvoir la  cohésion sociale  et  l’unité nation

Un  président  de la république  ne doit briser pas  le tissu social,   ni  nommer des griots, des tailleurs,   ne s’autoproclame pas une institution  à tambour battant ?

 Un  président  de la république  doit être constamment sous pression-,  n’est pas au dessus des lois, ne peut être plus fort que ceux l’on élu,    ne  se renie jamais , ne ment pas,  ne monopolise le service public et privé.

Un  président  de la république  ne doit pas nommer ou mêler toute sa famille dans la gestion de l’état.

Un  président  de la république   a l’obligation d’interdire le cumul des mandats. La   justice est sacrée ne peut être instrumentalisée par le chef  de l’exécutif qui diligente tout par derrière.  Car tous les corps de contrôle institutionnels ne peuvent être ni  des instruments politiques ou des marionnettes au service du pouvoir politique.

Ce déséquilibre  patent nous renseigne sur une  vaste escroquerie grossière, dans un état supposé de droit. Mon œil !  Alors que dans les grands pays démocratiques productifs, tous les financements des partis politiques sont limités et sous le contrôle des orgiasmes  institutionnels, sont indépendants du pouvoir politique,  restent équidistants par rapport aux chapelles.  Ce qui constitue chez un comble du comble.

En Afrique,  les  traitres  teigneux, contre exemplaires  dénient, ouvertement  à leurs concitoyens ce que l’Europe applique à la lettre  chez elle. Ou lors y a-t-il deux types de suffrages universels antagoniques qui s’opposent, selon que les pays où se l’on trouve. Y a-t-il  le bon contre le mauvais ?

Le régime présidentiel en à l’échelle continentale est par définition tyrannique, monarchique. Pourquoi et au nom de quoi dans un tel  système,  on élabore spécialement  le scrutin majoritaire à un tour  pour le cas du Sénégal, lorsqu’il  des législatives  et  à deux tours pour celui de la France. ?  C’est une incongruité qui renseigne sur une doctrine  antidémocratique. Alors  cela ne repose sur aucun critère légal, logique, pour dire la vérité.

 En vérité l’assemblée nationale telle qu’elle est conçue dans le régime présidentielle, n’est qu’une bande de bouffons, alignés,  se métamorphosent en   cireurs des bottes  tondus pour l’honneur du  tyran encombrant.

Où-a-t-on vu en Afrique des seigneurs de guerre  sanguinaires et dictateurs, ont le loisir  d’emprisonner à tout vent  leurs  adversaires n’organisent  jamais leurs  comédies  élections pour les perdre ?  Dans le cas d’espèce, le valet nègre service, caniche appuierait-il  sur la pédale douce pour mettre de l’eau dans son Bissap, pour revenir à de meilleurs sentiments et admettre des élections transparentes, démocratiques ? Je ne le crois pas.

Plus de dialogue, ni de discours embellis  avec celui qui a la langue  bien pendue, qui imprime davantage  son impunité  et  sa loi arbitraire.

 Il faudrait que nous soyons  capables de déboulonner le traire  du haut de son ignorance  pour le faire taire et le juger pour moult trahisons.  On ne discute pas  avec un tyran. Il faudrait le virer en toute légitimité et en toute indépendance. Puisqu’il ne connaît le rapport de force.  c’est la seule possibilité, si nous voulons une  alternance rapide.

Et le silence coupable de Macky Sall,  le Pétain noir,  dit Charlie  sur le crime des rohingyas   accrédite la thèse,  qu’il est à la fois  plus islamophobe et homosexualophile  dans les actes qu’il pose quotidiennement.

Évidemment, lorsque le même mercenaire  qui  emprisonne des imams à tout vent et pour n’importe quel prétexte bidon,  ne condamnera  jamais   les crimes  contre l’humanité dont  sont victimes les rohingyas .

L’homme est en totale  jointure avec ses maîtres blancs  n’osera jamais dénoncer  la brutalité du gouvernement birman- Le caniche de l’occident est toujours du côté de ceux qui lui donnent des ordres.  C’est la règle des despotes africains, incorrigibles.

Depuis  des mois sans répit,  on ne parle que des missiles  Nord Coréens qui sont   au-dessus du japon, mais  depuis plus de 70 ans à nos jours,  on  enterre  habilement  de facto les mêmes mécanismes  criminels  imprescriptibles contre l’humanité, représentés  par  le  nazisme monétaire du  F CFA et les   dégâts collatéraux  du gendarme colonial,  qui garantit son impunité  financière  sur les terrains des crimes, à travers les pillages  économiques des  entreprises coloniales,  dites expatriées.

  Les 14 pays  dits francophones, asservis et  tenus d’une main de fer  par  des élites  de pacotille alignées,  et dont  la platitude manifeste, depuis des lustres, freinent, renforcent, plombent et retardent durablement que cela est nécessaire. Le nazisme expansionniste et sa soldatesque  sont-il donc  un marqueur immuable en Afrique ? Entre le nazisme monétaire et le panafricanisme lequel   des deux est un Cassius  belli ?

En vérité, le gendarme colonial, ubiquitaire, impose  sa monnaie, contrôle nécessairement  tout le pays et  toute l’économie sénégalaise, et cela reste aussi valable  le gotha  des larbins,  tous des soumis  unifiés, à travers les mécanismes  des prétendus accords de défenses bidon, interposés, n’obéissent qu’à  des entourloupes, que l’on appelle les clauses   secrètes.

Il est donc temps  que nous puisions  avoir le courage et la capacité de briser les liaisons dangereuses des potentats qui  tous sont aux attaches du gendarme colonial  et ses tentacules à l’échelle continentale africaine.

 Il nous faudrait  donc couper impérativement  ce cordon ombilical, colonial,  si nous voulons  avoir notre souveraineté monétaire,  et assurer notre propre destin sur des bases voulues, à l’instar des Brics et de l’Arabie Saoudite.

 Le pétrole et gaz du Sénégal qui couleront, demain, s’ils n’ont pas commencé, permettraient à coup sûr notre  souveraineté monétaire,  économique, politique et notre défense nationale.

 Nous devons frapper notre monnaie dénommée –la  Téranga- et à la dimension de  l’effigie du Kamit, Cheikh Anta Diop, que fut  le Grand  Savant, l’Immortelle icône emblématique, charismatique,   ou lui attribuer à  une autre appellation à un autre gros calibre de grande envergure  par exemple de la trempe de  cheikh Ahmadou Bamba Mbacké,  de  Lat Dior N’goné Latir Diop.

Les choix ne manquent dans notre pays, le Sénégal qui  est un grand pays historique au point de vue  du savoir pluriel et de la morale éternelle en puissance.

 

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