« Nous devons faire sauter les verrous » des mécanismes empestés du totalitarisme et ses satellites. Par Ahmadou Diop
Avons-nous vraiment une gouvernance vertueuse, fondée sur les valeurs de l’éthique et l’équité ou au contraire, la plus dépensière par son incurie, son opacité et ses dérives torrentielles à couper le souffle ?
Tout d’abord pour commencer, nous attirons l’attention des sénégalais sur la commande des ballons de sonde de la part de la bande des transhumants et des transhumant, visant à reporter par la ruse, les cirques électoraux législatifs de 2017 non encore décrétés officiellement, pour les coupler avec les parodies présidentielles de 2019. On dit que ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement. Soyons donc vigilants ! A défaut, nous aurons encore des surprises plus énormes et des gueules de bois aux effets cataclysmiques effroyables, quand demain fera jour.
Le report est bien plausible. Sans doute début 2019, le pétrole et le gaz couleront à flot pour le bonheur de ceux qui pillent nos ressources. En ce moment là, Macky Sall sévira à tambour battant par la mécanique médiatique, rempilera de nouveau et en fera son principal thème de campagne électoral fétiche.
Donc, n’y allons pas donc par quatre chemins ! Qui trouble l’ordre public , interdit tout, fait sa campagne électoraliste de caniveau, si ce n’est l’ennemi public N°1, incorrigible, caractériel, profanateur professionnel, l’irascible jusqu’à l’os ? Il convient de l’abattre politiquement menottes aux poignets et le juger publiquement, pour moult trahisons, notamment sur la gestion nébuleuse du pétrole et du gaz à laquelle il se tut par son silence coupable, avéré qui ne souffre d’aucune discussion possible. Voilà la tâche prioritaire à laquelle nous devons nous atteler comme un seul homme pour le faire taire !
Le Sénégal est-il donc ce géant virtuel aux pieds d’argile, au point qu’un seul personnage et son clan imposent leurs propres lois à la majorité des sénégalais tous apparemment soumis et dressés en coupe réglée par sa volonté contre tout un peuple totalement accroupi, somnolent, qui s’accommode étrangement à la tyrannie blasphématoire.
La prise du pouvoir par le peuple et pour le peuple est-elle bien possible ? Oui, mais il y a des préalables. Si le pouvoir politique carcéral, dictatorial actuel, s’inscrit et persiste dans la logique va-t-en guerre sévit, s’y accroche pour se maintenir, s’impose par des mécanismes peu orthodoxes de plus en plus coercitifs, ma conviction est qu’une stature de politicards opportunistes se tiennent en réseaux mafieux avec une certaine classe bourgeoise enturbannée, abuse de la double casquette marabout-politicien servent de support de pylônes au pouvoir politique totalitaire en place et en échange des réciprocités des services rendus.
Malgré les coups tordus de celui qui est arrivé par effraction au plus haut sommet de l’état, musèle au su et au vu de tout le monde la démocratie, réduit au silence tout opposant réel ou même supposé ou tout citoyen libre qui s’exprime par la parole, le son ou l’image, une certaine nomenklatura enturbannée de la droiture supposée, reste invisible et aphone sur la manière peu orthodoxe, dont notre pays est géré. On ne l’entend que lorsqu’il s’agit de jouer les prétendus pompiers ou de distribuer des bons points à ceux qui nous oppriment tous les jours que le bon dieu fait. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, la même stature politico-religieuse, musulmane continue de dédouaner par des pirouettes alambiquées tous les présidents de la république, qui se sont succédé de 60 jà nos jours.
C’est une curiosité incompréhensible au regard de la morale de l’islam Cela nous paraît absolument suspect en tant que des régulateurs sociaux de premier plan, alors qu’ils sont censés rétablir la justice sociale sans qu’ils aient besoin de s’impliquer politiquement ?
En vérité, l’islam n’est-il pas détourné de sa vocation première et de ses préceptes fondamentaux, pour n’être que la boîte de pandore et le ciel ouvert de l’arnaque organisée au service de petits bourgeois capitalistes, conservateurs devant l’éternel, représentés par ces soi-disant hommes de dieu ?
La pauvreté chronique n’explique pas la majorité des sénégalais peu réactifs, face au climat délétère en permanence. Car la situation sociale actuelle au Sénégal comparée à celle de l’Europe, n’est pas pire, tant s’en faut. Pourtant, les français se sont battus corps et âme pour changer le rapport de force entre dominateurs et dominés. En fait de compte, le peuple soumis a eu le dessus contre les oppresseurs.
Nous ne le dirons jamais, le sous développement n’est pas une fatalité, mais une question de tripes, de fibre, d’altruisme, patriotisme, de sacrifices nécessaires et d’abnégation, fondés sur le courage et la détermination. Quand nous voulons, nous pouvons.
Ici, chez nous, tant que l’inertie généralisée sera de rigueur, rien ne se passera, puisque l’abdication combinée avec l’action matérielle d’une minorité toute puissante que l’on appelle la caste des obscurantistes prêcheurs d’illusions, aggravent de plus en plus la situation désastreuse. Cette dernière qui est de mèche avec les acteurs politiques, tous corrompus, se transforme en rabatteurs clientélistes politiques, fait le lit de la démocratie tyrannique. Tout ce cocktail pimenté renforce davantage les assises de la démocratie parentale et ethnique du pouvoir despotique qui prend des ailes et s’autorise tout. Pourvu que cela perdure. C’est le sauve-qui-peut. Rien ne s’obtient sur un plateau d’or. Ou alors sommes-nous des incapables ou des couards ? Si l’Afrique est exclue de la mémoire historique, c’est bien la faute de nos prétendues élites asservies et larbinisées jusqu’à l’os.
En d’autre terme, notre pays, le Sénégal, est-il le seul au monde où l’islam est devenu, pour certains, une profession la plus rentable que tout le reste ? Ou alors, sommes aujourd’hui, dans une terre étrange qui ne se reconnaît plus dans ses propres valeurs éloquemment érodées ? Il est donc temps que le réveil national s’opère, pour changer radicalement le visage hideux du paysage politique singulier, sénégalais !
La Presse corrompue de servitude des carpettes, naturellement demeuré le bras armé de la propagande, est abondamment arrosée à coup de millions de F CFA, puisés dans les deniers de l’état.
La marque de fabrique d’une certaine bourgeoise capitaliste, religieuse toute puissante, adulée et contre productive, abuse de sa posture, agit par la ruse et en symbiose, est l’alliée naturelle du pouvoir temporel, qui l’utilise abondamment à sa guise, comme des mercenaires, pour demeurer éternellement. Les discours discourtois, voire me insultants, le prouvent éloquemment.
Il n’y a aucune différence entre ces gens-là et la caste invétérée des politiciens véreux. Leur respectabilité n’est qu’une simple vue de l’esprit. On ne peut pas être à la fois marabout et politicien sur la base des intérêts bassement matériels en arrière-plan et sur fond de notoriété et de prestiges mal placés, pour se mettre en porte à faux avec les fondements de l’islam.
A l’exception bien entendu de nos khalifes généraux, contrairement aux idées reçues, les deux pouvoirs, c’est à dire le temporel et le spirituel se joignent et se tiennent mutuellement par la corde, pendant que les citoyens majoritaires vivent dans la misère absolue, se nourrissent d’eau fraîche pour arrondir les fins de mois difficiles.
Décryptage de la Géopolitique internationale, impérialiste.
Ancien Ambassadeur De France Au Sénégal reprend du service en Mauritanie.
Jean-Félix Paganon reprend du service chez le voisin sénégalais. Il est Recruté par un Privé en Mauritanie, nous dit-on. Qui peut croire à des pirouettes pareilles ? – mon œil – qui veut-on tromper ? Sommes-nous des incultes ou des gueux pour croire à une telle thèse. Ce discours ridicule n’engage que ceux qui sont naïfs et pas nous.
Encore une fois de plus, en toute humilité et raison gardée, notre discours sur le régime fondamentalement raciste, n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Coïncidence ou hasard ? La preuve qu’au lendemain de notre Emission Xew Xewi Rewmi sur la question, la délégation de l’Ue sort de son silence et demande une enquête approfondie. La politique du double discours continue, puisque en même temps qu’elle semble condamner à demi-mot, sans le dire ouvertement, le tonitruant diplomate rappelé dans son pays, reprend le chemin en Afrique et fait cape sur la Mauritanie, le laboratoire de la démocratie raciale blanche arabo-berbère. En dehors du français qu’est-ce qu’il peut faire là-bas. Sûrement le métier d’idéologue chevronné et cause.
Décidément, l’Afrique reste la terre de prédilection de la propagande et la promotion du pays de Marianne, n’est-ce pas ? Que vaut la sauce qu’on nous a servie, selon laquelle le diplomate est recruté par privé. Qui pourrait être ce privé ? Il y a du pétrole et éventuellement du gaz en Mauritanie à gogo comme le Sénégal. Le Sénégal et la Mauritanie, les deux amis font partie du club des soumis. Tous les deux qui disposent de ressources naturelles immenses, doivent-ils s’accorder pour que l’on puisse construire des pipelines à destination de Paris ? Les états n’ont pas d’amis, mais des intérêts, exprimait le cardinal duc de Richelieu ministre du roi, qui fut perçu comme l’apôtre de la raison d’état. Quand on parle de ce terme, c’est bien lui l’initiateur. Le nazisme du franc CFA fait partie des raisons d’état. Tous les gouvernements français s’y attachent mordicus. C’est à nous de prendre nos responsabilités face à l’histoire. Mais faut-il que nous ayons des élites courageuses pour nous sortir des griffes du totalitarisme et du bipolarisme outrageant ? Les américains se partagent le moyen orient, tandis que l’Afrique noir des 14 pays assujettis des nègres de service appartient de droit, selon la vision de l’état français.
Aussi extraordinaire que ce puisse paraître, Christophe Bigot, l’ambassadeur français a annoncé à l’occasion d’une réception offerte lors de la fête du ’’14 Juillet’’ du Premier ministre, Manuel Valls à Dakar au mois de septembre.
Décidément notre pays est plus que convoité, aujourd’hui et ceci à notre perte, sous Macky Sall. Et pour quelle raison ?
Jean-Félix Paganon est-il donc le nouveau Foccart ressuscité [Béké planteur esclavagiste] ? Foccart paraît-il, à qui voulait l’entendre, n’avait pas de poste officiel, mais fut à la fois le bras de Charles De Gaulle et le père des réseaux mafieux de la françafrique sous l’aval de son chef. Une habileté sciemment voulue pour les basses besognes et le dédouaner de tout. Une ruse ? Rebelote, la bête reprend du poil. Autrement dit, comme toujours, on veut nous faire avaler la pilule, selon laquelle Jean-Félix Paganon est recruté par un privé. Quel crédit accorder à de tels discours ?
Belle pagaille en perspective en Mauritanie qui est toujours conquise comme le Sénégal et les 14 pays africains absolument sous tutelle coloniale !
Selon l’ambassadeur Bigot, ’’le Sénégal est un pays qui reste pour toute l’Afrique, un modèle, un exemple (….).Le Sénégal est un bon exemple de modération, de sagesse, de retenue’’. Le Sénégal : un modèle ?
Rien que du vent qui n’a aucune emprise réelle sur nous autres, qui sommes très édifiés sur la nature de celui qui tord la démocratie, la liberté d’expression et comprime l’émergence économique, monétaire, militaire et politique de notre pays. Pour pimenter la sauce, les mêmes mettent des bouchées doubles à son suppôt le plus adulé de toute la sous-région qu’ils arrosent de tous les dithyrambes loufoques, surréalistes.
Ce discours décousu de fond en comble, complaisant et éminemment paternaliste est peu convaincant, n’a pas réellement son pesant d’or, quand on voit la manière avec laquelle notre pays est géré comme une entreprise unipersonnelle.
Un discours plat creux, verbeux, marqué du sceau d’un verbatim mielleux et lénifiant ne reflète nullement la réalité sur le terrain du crime, mais contraste parfaitement avec le marasme social endémique, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012.
Tout gouvernement africain approuvé par ceux qui continuent de nous opprimer, dans les faits matériellement prouvés, est par définition composé de traitres unifiés. Point n’est besoin d’aller chercher loin, ni d’ergoter sur la question. C’est la règle !
Ce personnage curieux n’est pas n’importe, car il est agrégé en grammaire française. Il a une maîtrise parfaite de la langue française, pour véhiculer et perpétuer la culture française et ses valeurs au sein de ses colonies : Le Sénégal et son voisin immédiat, surtout, la Mauritanie qui est redevable à la France. Ce qui se passe en Mauritanie, n’est que la reproduction adoucie de la dynastie Saoud. Ce n’est pas de la démocratie, mais du totalitarisme, tout court.
Pis, une bonne partie des sénégalais ont plus de respect envers les maures blancs, que l’on qualifie de chérifs que nos guides religieux musulmans, bon teint, sont pleins qualités infinies et disposent de tous les savoirs.
Jean-Félix Paganon, dont l’arrogance n’est plus à démontrer, a outrepassé son rôle de diplomate, s’ingère directement dans les affaires purement sénégalo-sénégalaises, ni retenue, ni modération, poursuit son rôle de facilitateur entre les deux pays qui sont arrimés à l’expansionnisme outrageant outre atlantique du côté de la Seine. Il est l’ossature et le trait-d’Union entre Mohamed Ould Abdel Aziz et Macky Sall. Ce dernier se complaît et se courbe machinalement dans son rôle de larbin et d’Envoyé Spécial colonial au Sénégal et en Afrique des nègres de services tous soumis au diktat de l’ancienne puissance coloniale, toute-puissante et habile.
La plupart des présidents de la Mauritanie portent exclusivement des prénoms kilométriques auxquels les mêmes noms : « Ould », visent à les peindre sous de faux postulats, et en leur donnant un caractère complaisamment divin. Abdel Aziz nous rappelle un autre du même nom en Arabie Saoudite.
Le Sénégal est-il donc devenu le berceau des esprits aliénés en décrépie et en continu ? Car le titre emphatique « Al Ibn Abdel » sonne bien dans le substrat troublé de certains sénégalais et je ne sais quoi encore, apparaît nettement comme un caractère magiquement divin, pour faire beau, alors qu’il en est rien. Il ne s’agit que d’une mystification savamment élaborée.