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PROFIL PSYCHOLOGIQUE DE SAMBA SOW, MEURTRIER DE FATOUMATA MOCTAR

La loi est claire sur comment reconnaître un prévenu atteint de démence. Le débat s’est posé, hier mardi, lors du procès du présumé meurtrier de l’ex 5e vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Fatoumata Makhtar Ndiaye. Samba Sow a avoué le crime, face au juge, expliquant avoir poignardé la victime avant de l’égorger.

Seul un expert en la matière peut attester que le présumé meurtrier souffre de troubles mentaux, indique Aboubacry Guèye. Joint par iRadio, il semble dire que la vigilance s’impose d’autant qu’il y a des prévenus ou des accusés qui ont « plusieurs tours dans leur sac » pour feindre, par exemple, la folie. En ce moment-là, « il appartiendra au juge de voir si cette personne peut être jugée dans ces conditions, à la limite, ordonner l’examen psychiatre »

Poursuivant, le spécialiste ajoute : « Il faut retenir que pour être exonéré de sa responsabilité pénale, sur le fondement de la disposition de l’article 50, il faut un rapport psychiatrique par l’homme de l’art c’est-à-dire un psychiatre. »

Une chose est sûre, selon Dr Abdoul SY, psycho-criminologue, le prévenu « se trouve forcément dans un état psychologique particulier », compte tenu des lourdes peines encourues.

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