Sénégal \Réminiscence et Transposition de “ la Caisse Blanche“ Dite le Grenier de l’indécence absolutiste et de l’obscurité. Par Ahmadou Diop.
Pour rappel, le 04 avril, 1960, le Sénégal, qui a opté pour le régime parlementaire bicéphale, institué par la constitution, accède librement à la souveraineté internationale, ayant à sa tête Mamadou Dia, en l’occurrence, le président du Conseil, détenait entre ses mains la réalité du pouvoir, selon la volonté du parlement libre sénégalais- , qui fut l’émanation du pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, a été unanimement élu par un collège électoral, tandis que Senghor, devient simplement le symbole de président de la république.
C’est le même principe qui existe en Italie et ailleurs dans les démocraties des régimes parlementaires.
À l’instar des régimes parlementaires dans le monde, contrairement aux mensonges savamment élaborés, qui étaient distillé ici ou là, dans les consciences, juridiquement et politiquement, le président du Conseil, ne pouvait pas prendre librement à lui seul et à sa propre convenance personnelle, toutes les décisions.
Car la réalité était toute autre, puisqu’il informait par principe le président de la république, entérinait et contresignait toutes les décisions votées par l’hémicycle.
Cette prétendue dualité, c’est à dire bicéphalisme, n’avait nullement sa raison d’être, d’autant plus que chacun avait son rôle. Cette rivalité voulue, était sciemment entretenue par des comploteurs étrangers, tapis dans l’ombre, tiraient par derrière les ficelles, pour des raisons bassement politiques, obscures, non avouées.
L’histoire a démasqué, et démontré la face cachée les véritables raisons du coup d’état et ses zones d’ombre contre Mamadou Dia, pour instaurer un régime présidentiel autoritaire, fantoche.
On a accordé la souveraineté internationale au pays de la Téranga, mais on passe par derrière pour lui tordre les bras, afin d’installer durablement autant que possible un régime colonial, despotique, vassalisé jusqu’à la lie.
Pour ce faire, il fallut donc maintenir et consolider un régime présidentiel, fort contre les la volonté du pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lequel devient bizarrement sujet du monarque- président.
Ce qui est fort de café et un déni de justice. Ce qui s’était passé en 1962 au Sénégal n’était ni une exclusivité, ni un accident, ni un fait anodin.
La plupart des patriotes africains panafricains furent presque tous écartés ou éliminés physiquement par des coups d’état, oudis et par qui ? Et les exemples foisonnent en Afrique, puisque comme par hasard, le président Sylvanus Olympio, fut assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, deux jours avant la signature des accords avec la France, pour sortir de la zone FCFA pour la remplacer par la livre, c’est-à-dire l’arrimer à la monnaie britannique. Un coup d’état, qui fut fomenté, nous dit-on par le simple soldat, Gnassingbé Eyadema.
Le premier ministre congolais, Patrice Lumumba, qui subit le même sort, fut assassiné à son tour, le 17 janvier 1961, à la suite de son discours pamphlétaire devant le nez et sous la barbe du roi belge.
Modibo Keïta du Mali, succomba en détention, le 16 mai 1977, à la suite au coup d’état de moussa Traoré, et tant d’autres à la pelle, pour ne citer que ceux là.
Depuis lors, sans exception, toute l’Afrique réunie, tombe dans l’anarchie et la régression totale permanente et sous l’escarcelle des Guignols, unifiés, se transmettent le pouvoir de pères en fils, et parfois même en bandes ethniques, jusqu’à aujourd’hui., sous la bienveillance active, passive de la dite Communauté Internationale de trois pays.
Le Coup d’état contre Mamadou Dia, n’était donc qu’un prétexte habile, pour bâillonner savamment l’indépendance formelle du Sénégal, pour qu’il soit l’éternelle vache à lait du gendarme colonial.
L’astuce consistait à élaborer dans la roublardise et dans le secret des dieux des constitutions étrangères, moribondes à l’échelle supra nationale africaine, taillées sur mesure, pensées par le même oppresseur et pour l le plaisir des mêmes pantins chouchoutés et gratifiés, sèment la terreur par le miracle des accords de défense. Il n’y a ni plus ni moins.
Au lendemain de l’instauration présidentiel, totalitaire, fantoche, conçu par la seule volonté de Senghor, qui tourne à plein régime, le même personnage met sur pied “ la Caisse Blanche“, dont l’existence ne vise en réalité, qu’à coopter un clientélisme politique, pour les corrompre, de façon qu’il s’exécute machinalement et mécaniquement.
Ce n’est pour rien que les politicards ne pipent pas un seul mot, esquivent lourdement la question qui fâche. Et pour cause.
L’homme de la rupture des mots, arrose une fois de plus de 40 millions FCFA aux aspéristes made « Nédo ko Bandoum »- un rituel contre productif. Et ce n’est pas tout, puisque la prétendue Association « Servir le Sénégal », le capharnaüm familial, l’escroquerie politique, ou l’embrouillamini mystificateur de la démesure, bénéfice allégrement plus que d’autre, des largesses incommensurables de l’autocrate, déclaré, encombrant.
« La caisse Blanche », illimitée garantit le pouvoir du despote impénitent. C’est bien la boite de pandore du négationniste, tonitruant, dénommé l’envoyé spécial colonial en Afrique, attitré et accrédité à Dakar. C’est un euphémisme de dire que c’est une hérésie.
La caisse blanche au Sénégal et en Afrique des larbins, est étroitement liée à l’histoire des rois de France que l’on a transposée ridiculement de manière soft au Sénégal et dans le secret le plus absolu.
Étant donné que l’argent, est faiseur de rois et d’opinion, elle a été transposée systématiquement chez nous et dans les monarchies moyen arabes, orientales, et pour des raisons bien ténébreuses.
S’il y a un poison, une bactérie mortelle, liberticide, dont on parle peu, c’est bien cette “ Caisse Blanche“
En vérité, comme tout se tient en politique, « la Caisse Blanche » dite le Grenier de l’indécence obscure, absolutiste, ou le guichet automatique, est de facto à la disposition du monarque local, laquelle est bien articulée aux constitutions fatales, bancales en Afrique des nègres de service.
C’est par donc par définition, un outil de pillage, d’asservissement, tendant à éroder à petit ceux qui ont la faiblesse de l’argent facile. Non seulement le monarque endogène, indigeste, est bien ferré sur les plis de la Françafrique, détient par devers tous les leviers du pouvoir, à quoi s’ajoute hystériquement cette caisse extensible massive, dite le grenier de l’indécence, cyniquement toxique à corruption et à haut débit . On nous parle tantôt de 7 MRDRS, qui passent tantôt à 15 MRDS FCFA, voire plus, mais le chiffre exact reste un secret d’état jalousement gardé.
Personne ne connait le vrai nombre réel, sauf les adjudicataires, qui les modulent à leur guise. Ce n’est pas de la démocratie, mais une dictature. Point barre ! Il n’y a absolument rien qui puisse le justifier tant soi peu ou prou. Il s’agit tout d’un conflit d’intérêt manifeste, qui a un caractère blasphématoire contre les libertés fondamentales de conscience, que l’on méprise, qu’on réduit au second plan. Ce n’est ni une caisse noire, ni des fonds politiques, mais une plutôt une réminiscence monarchique, que l’on a inversée indignement dans nos états satellites.
Cette caisse blanche, est une véritable usine des rapines politiques à corruptions, diligentée par le premier corrupteur numéro un de la république des proxènes et des cireurs de bottes du tyran, incorrigible.
Nonobstant les nominations hystériques incompréhensibles, inopportunes, si ce n’est pour récompenser exclusivement des militants à la retraite, sous le faux habillage de compétences bidon, aux motivations éminemment politiques, tendant à « apériser » tout l’appareil d’état.
A l’instar des grandes démocraties, le gouvernement gouverne, l’opposition républicaine dans une telle posture, doit nécessairement s’opposer pour mesurer sa capacité de crédibilité, en tant que force libre opposée face au camp adverse et non point des auxiliaires de service dressés en coupe réglée, pour n’être qu’une servile chambre d’enregistrements ou de caisse de résonance. Les alliés opportunistes contre nature de circonstance, ou les déchets toxiques à l’abondance, tous des corrompus, recyclables sont sous la bannière benoo bok yakaar worati sunu rewmi, croient pouvoir réélire le chef de la pieuvre clanique-« nédo ko bandoum- koudado ».
Depuis 1963 à nos jours, nous n’avons plus des députés, altruistes, dévoués pour la cause des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise, mais des courbettes- dépités de services et des sinécures. La majorité des prétendus juges et des magistrats n’existent que de noms, restent tous des soumis, farandoles, instrumentalisés, sont à la solde du pouvoir négationniste cliniquement clanique de la tète aux pieds.
« Dans la caisse blanche », qui allouée au monarque en chair et en os, il y a que quelque peu ce que j’appelle à juste titre, un crédit social de plusieurs mrds FCFA pour corrompre librement une certaine nomenklatura politico–clientéliste, lors des cérémonies religieuses . En sus de cela, pour ne rien arranger, des valises de plusieurs mrds FCFA, sont aussi décaissés frauduleusement en continu et dans les caisses de l’état, dévalisé, pour arroser abondamment la sarabande des partis politiques, alimentaires-rabatteurs-mercenaires jusqu’à l’abysse.
La rupture estropiée chez Macky Sall, le gourou exceptionnel du népotisme, se conçoit exclusivement dans l’achat des consciences abîmées.