
Les propos que j’utilise à l’encontre du consulat Général du Sénégal ne sont ni déplacés, ni offensants, loin de là. Ce sont des vérités éternelles devant l’éternel. Ne prenons aucun risque. Agissons tous ensemble !
IL faut que nous arrivions à démanteler la caste ethnique en bande organisée et son parrain, le vendu. Le 3 troisième illégal doit nous servir de déclic et de catalyseur pour le virer et le juger à la place publique en toute légitimité.. En ce moment là, nous n’aurons aucun compte à ne rendre à personne !
Quoique l’on puisse dire, les vieilles habitudes localement usuelles, qui ont la peau dure, se transposent textuellement dans tous les consulats généraux sénégalais.
Et dans une certaine mesure, la contagion mortelle, qui demeure le bouc émissaire, n’est que la face cachée de l’iceberg de ce qui se passe fréquemment sur le terrain du crime.
Ces pratiques condamnables restent un tabou. Et le fatalisme et la résignation aggravent de façon permanente nos éternelles déconvenues et notre régression crescendo.
Depuis presque un an, la crise sanitaire défraie hystériquement la chronique, sert d’alibi farfelu ou d’exutoire,-un foutoir-fourre tout, est désignée du doigt comme l’unique coupable numéro un de la planète entière, attire par devers tous les projecteurs, et cristallise sans répit les esprits. Ici chez nous au Sénégal, on l’oublie souvent. Le visible et l’invisible s’opposent.
La corruption, ce mal endémique, ou ce crime, qui n’a que trop duré, se passe sous silence, et qui gangrène dangereusement notre société, depuis des lustres.
Tout citoyen, ou citoyenne, qui veut absolument obtenir d’urgence, soit un état civil , soit tout autre document administratif, indispensable, de quelque nature que ce soit, il faut nécessairement faire appel à des connaissances- c’est-à-dire des bras longs- ou mettre la main dans la poche, à défaut, la demande viellera dans les tiroirs, sera systématiquement oubliée ou classée sans autre forme. Cela devient une norme établie.
Les décrets inflationnistes d’urgence sanitaire et du couvre-feu, ou les symboles de l’escobarderie et du mimétisme renversant- je pèse bien mes mots- sont-ils vraiment efficaces ou justifiés au Sénégal ?
Pour se défausser de tout et se décharger de tous ses reniements et ses renoncements incommensurables qui sont à l’infini, le tout répressif qui mélange tout et n’importe quoi, sévit, sert de rigueur et de surenchères tous azimuts.
Et la malaria qui est aussi contagieuse que le covid-19 et à laquelle s’y ajoutent en abondance mortifère les autres maladies à ciel ouvert, n’ont jamais suscité la moindre émotion dans le monde, ni l’objet de points de presse, continuent pourtant de faire plus de victimes au Sénégal et en Afrique.
Toutes ces mesures autoritaires, qui sont empilées les unes après les autres relèvent-elles donc d’un principe de précaution ou d’une volonté du politiquement incapable, tendant à compenser son amateurisme certain, pour limiter par la ruse, la liberté d’expression et la circulation des citoyens, que l’on tient à museler aussi durablement, que cela sera nécessaire et au nom de « la pandémie universaliste standardisée » ?
Ce qui est déjà cocasse , c’est que celui qui bannit vertement un état de droit, la transparence et la rupture, que sais-je encore, surfe et s’apitoie mordicus, telle une teigne, sur la pandémie, mais en même temps, a balayé et réduit au silence à bras raccourci tous ses adversaires politiques par sa justice politique, interposée, passe maintenant à la vitesse supérieure, tient absolument à dissoudre le parti politique Pastef, de sorte qu’il subisse systématiquement la peine de mort politique.
Politiquement, rationnellement et raisonnablement, au nom de la morale, je m’interroge à juste titre sur les dessous de la pandémie dans notre pays étrange et à la renverse, le Sénégal.
Ici en hexagone, pour obtenir le fameux sésame convoité, c’est-à-dire la carte de séjour, comme l’exige la loi française il est impératif de disposer, soit le document passeport valide, soit de la carte consulaire. Comme on dit souvent, un malheur ne vient jamais seul. Et pour cause. Décidément, la contagion et les surenchères sont devenues une double peine irrecevable.
Au nom de la maladie universelle, qui est sortie de terre on ne sait où et comment, le consulat général du Sénégal à Paris, continue à faire parler de lui, change radicalement son fusil d’épaule, ne tient que sur une ligne de crête, puisque ses services ne reçoivent exclusivement que sur rendez-vous, au point que les sénégalais installés à Paris, désemparés, en paient le prix fort, comme d’habitude.
Pour ce faire, les sénégalais, qui veulent avoir un rendez-vous et qui sont dans l’impossibilité de fournir des passeports valides, peuvent obtenir la carte consulaire, et à condition qu’ils fassent la demande expresse et à l’adresse e-mail du consulat général du Sénégal à Paris. Cela complique davantage leur situation.
Les demandes sont-elles si importantes que tout le personnel du consulat est submergé, au point qu’il se barricade ? Est-ce donc la chronique annoncée de l’apocalypse ou la fin du monde ?
La contagion pandémique ne doit pas ni freiner, ni ralentir les services de l’état sénégalais, qui est lui-même une continuité prime sur tout. Il n’y a pas d’état sans un agrégat d’hommes et de femmes. C’est quoi donc la notion d’état ?
Selon la définition des experts en la matière, reprise par le baromètre wikipedia, l’état est une forme d’organisation que la société utilise pour s’orienter et se gérer. L’État désigne également un ensemble de personnes qui acceptent de s’imposer un ordre sous certaines conditions.
Sur le plan juridique, « l’État peut être considéré comme l’ensemble des pouvoirs d’autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu’on appelle l’intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
Un état digne de lui a donc l’obligation de satisfaire à la demande légitime, urgente de ses ressortissants et à chaque instant.
À chaque situation exceptionnelle, des solutions exceptionnelles et pérennes. De surcroît, sans la participation directe des citoyens et des citoyennes, le chef de l’exécutif, communément appelé le président de la république, y compris tous les corps, qui se rattachent à lui, n’auraient aucun pouvoir, peu ou prou, n’existeraient même pas, encore moins d’être des autorités, supposées comme telles.
Aussi surréaliste que cela puisse paraître, l’obtention d’un passeport sénégalais est devenu un enfer à ciel ouvert, un casse-tête, un moyen de chantage, de pression en permanence, relève incontestablement d’un véritable parcours du combattant, comme si il se mendie et se discute à coups d’interventions obligées interposées ou par une poignée d’euros en toute discrétion. Et ce n’est pas tout, loin de là, puisque les pièces d’identité deviennent elles aussi un purgatoire, à l’exception des militants ou des militantes de l’apr les conquièrent en cas de besoin, et un quart de tour et sans trop de casse
Il y a donc apparemment deux types de citoyens qui s’opposent, n’ont pas les mêmes droits. Les premiers bénéficient de privilèges incommensurables, indus et de passe-droits illimités, tandis que les seconds présumés « d’avance castés, sont considérés comme des pestiférés » jusqu’à la lie, et sous l’autel « d’intouchables maudits », tels qu’ils en existent en Inde.
La mission régalienne d’un état civilisé et responsable, c’est de garantir les services et agir rapidement et en continu, et quelle que soit la situation insolite et sa nature, mais bizarrement, semble avoir d’autres priorités, que de satisfaire à la demande des sénégalais de l’extérieur. Ceux qui sont nommés des consuls généraux, connaissent-ils vraiment leurs missions ?
Les autres consulats généraux du Sénégal, qui se trouvent dans l’hexagone, s’inscrivent tous dans le même registre que celui de Paris.
Les contribuables sénégalais, qui sont criblés d’impôts et de taxes de sortes, paient les diplomates de l’état sénégalais et tous les fonctionnaires. Manifestement, il y a lieu de parler des manquements et de dysfonctionnement en continu d’un état incurieux en faillite totale, face à ses obligations primaires.
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