DE LA REPUBLIQUE VIRTUELLE DU GOLF À LA DICTATURE BANANIERE : ALASSANE OUATTARA FRANCHIRA-T-IL DE NOUVEAU LA LIGNE ROUGE, ET BRIGUER UN TROISIEME MANDAT ? OU S’AGIT-IL D’UN SIMPLE BALLON DE SONDE OU D’UN BLUF ? LE PARTI POLITIQUE RHDP SE RÉUNIRA CE MERCREDI, 29 JUILLET 2020, POUR DÉCIDER QUOI ? WAIT AND SEE ! PAR AHMADOU DIOP CPC.
Qui ne souvient pas à l’époque comme un film digne de science fiction, lorsqu’une jeune femme ivoirienne, jouait la victime et le sous fallacieux prétexte d’un tireur de Laurent Gbagbo ? Pour susciter autant d’émotion et compassion, la messe de 20 heures attirait les projecteurs sur le montage éhonté. Les médias de référence propagandistes de la démesure, répétaient honteusement les mêmes éléments de langage et diffusaient largement sans répit le mensonge savamment élaboré. Il a fallu qu’au même moment, l’imprévu prime sur le prévu. Car heureusement, un caméraman amateur, qui était présent sur les lieux, filmât la scène surréaliste, dans laquelle on voit la présumée morte, bien vivante, se lever en chair et en os, face au public effaré Aussitôt, la séquence disparaît totalement dans les radars médiatiques. . Le fameux scénario des coups tordus n’en est pas, s’est multiplié tant dans le quartier de Yopougon, Abobo, Duékoué, où des milliers d’ivoiriens ont été brulés vifs, et mis sur le compte du camp Laurent Gbagbo, présumé coupable, voulait sortir son pays des griffes du FCFA,
La crise ivoirienne post-électorale de 2010-2011 a fait plus de 3000 victimes, paradoxalement, on a désigné un seul camp coupable, c’est à dire celui du vainqueur réel des urnes parlantes. En revanche, bizarrement, les rebelles du nord, qui lourdement armés se déclaraient sous les oripeaux des masques victimaires. Allez savoir et pourquoi ! Et par malheur, Ouattara sa candidature, ce sera une déclaration à la Côte D’ivoire entière. Il n’y a ni plus ni moins. Point barre !
Quelques années plus tôt, l’hypocrite déclarait : « les ivoiriens ne m’aiment pas parce que je suis musulman ». Ceux qui le couvrent par derrière, prennent cause et ses faits. Où a-t-on vu dans le monde que les prétendus suprémacistes blancs des leurres défendre la communauté internationale musulmane, éprise de paix et de justice ? Au contraire, selon eux, tout bon musulman est potentiellement dangereux, si bien que porter le nom est synonyme de suspicion, de terrorisme automatique, voir une connotation d’anathème. Alors que les mêmes, qui s’agriffent ce qu’il est convenu d’appeler la laïcité peu convaincante, – une entourloupe-, clamant haut et fort leurs valeurs chrétiennes à travers des symboles idéologiques, ne trompent personne On dort debout et quand l’hypocrisie tient le monde !
République bananière, ou l’équation tribaliste, insoluble, dit le tropisme à dormir debout, Alassane Ouattara très sûrement candidat « malgré lui » : des légèretés fumantes d’un fouteur de troubles disent en long sur un escroc démasqué, toutefois, dans l’hypothèse impensable qu’l briguera un troisième mandat, violera délibérément la constitution ivoirienne dans son article 188 , lui interdit systématiquement sans ambages sa candidature illégale et illégitime. Décidément, les pratiques usuelles ont la peau dure. Dans quelle planète sommes-nous ?
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’étrange Communauté dite Internationale, qui était très bavarde hier en 2010, face au tyran ivoirien de la dernière minute, se garde bien de mouiller le maillot, joue les abonnés absents, apparaît peu réactive sur les turpides chevaleresques, démesurées d’une marionnette convulsive aux longues dents, n’a plus de limite. Ce que l’on n’a jamais permis ni de près, ni de loin au Tigre Réel de la Côte d’Ivoire, le pur produit, le natif de Gagnoa, panafricain dans l’action matérielle, est par définition, qu’on le veuille ou non, le politique, le redresseur des consciences, l’homme d’honneur; l’insoumis, l’indomptable soldat intrépide, patriote, le plus élevé de toute la chapelle en place, a perdu sa place due, à cause de sa noble ligne, qu’il s’est fixée lui-même. Aujourd’hui comme hier, il est victime d’une large campagne de désinformation, de diabolisation systématique sans précédent, qu’ait connue la Côte d4ivoire, continue de s’abattre contre lui et ses supports immédiats, ont tous presque payé un lourd tribut.
Ce ténor, en l’occurrence, Laurent GBAGBO, l’historien, ex président de la République ivoirienne, tient bon, est auteur de marbre d’un célébrissime ouvrage retentissant, selon François MATTEI Pour la vérité et la justice : Côte D’IVOIRE REVELATIONS SUR UN SCANDALE FRANÇAIS, a eu jusqu’ici un succès international, jamais démenti, en particulier auprès de l’opinion africaine à l’échelle continentale francophone. NB : la préface si parlante dudit livre cite un proverbe AFRICAIN vaut plus que toute la philosophie et les fables mondiales réunies interplanétaires : « Aussi longtemps que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur ».
Alors, l’icône, la vaillante exceptionnelle figure de proue, le marqueur gros calibre, et dont la conscience intacte, reste populaire dans son pays d’origine, continue de marquer incontestablement les esprits libres, demeure plus que jamais l’antithèse de la servilité autocrate, acrobate, si plastique.
Nonobstant le lynchage hors du commun, dont il est lui-même victime, et son lieutenant Blé Goudé, et ce de la part de la mécanique médiatique, politique, en arrière-plan, les a jetés en pâture, et à la vindicte populaire. Il n’en demeure pas moins que l’avant Gardiste, exemplaire, le détenu politique le plus célèbre du monde, quoiqu’il arrive, restera dans la postérité, n’a dévié de sa trajectoire, voulu suivre la trace des panafricains que furent Cheikh Anta Diop, kwamé Nkrumah, Patrice Lumumba, pour hisser la Côte D’Ivoire et toute l’Afrique dans le concert des grandes nations libres, prospères, souveraines et indépendantes. C’est moins que l’on puisse dire. Laurent Gbagbo a autorisé la candidature et accordé la nationalité ivoirienne au natif de Burkina Faso, ex Haute Volta. Il est son bienfaiteur et non l’inverse. Malheureusement en Afrique étrange et à la renverse, l’immoralité politique veut que celui qui n’a rien obtenu de lui-même, soit béni et adulé à la place de son protecteur banni. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, semble-t-il, par les faits têtus, qui parlent d’eux-mêmes, ce que l’on refusait à celui qui en a pour son grade, on l’accorde au putschiste, à l’aventurier, déclaré non éclairé, fait partie des câbles de la Françafrique, pour sa docilité et sa loyauté à la charte de l’impérialisme non assumée, dont le moins que l’on puisse dire, ne doit sa posture que grâce aux coups de canon.
Une éventuelle candidature surréaliste, digne d’un casus belli, sous le fallacieux prétexte d’éviter une prétendue instabilité politique, entretenue par la servilité, jette le trouble, met en péril la démocratie et les libertés fondamentales ; prolonge de facto l’incertitude, et compromettrait dangereusement l’avenir du pays, en le mettant sens dessous, et par delà ; constitue immanquablement un parjure, laisse la porte ouverte à tout vent. Car toutes les options sont possibles, y compris et les guerres de positionnement infinis, insurmontables. Tout cela n’augure rien de bon. Que l’autocrate, le flibustier, porterait l’entière responsabilité face à l’histoire ! Qu’il se le tienne pour dit !
Ouattara avait désigné amadou Gon, meurt. La cote d’ivoire et la constitution appartiennent-ils donc à Ouattara, au point qu’il ose briguer un 3 MANDAT décousu de fond en comble. La constitution n’a jamais prévoit nullement qu’en de décès du candidat du parti d’Ouattara ; ce dernier peut se représenter pour une troisième fois consécutive. Dans ces conditions, la constitution ne sert à rien, si ce n’est que pour faire beau.
Pour rappel, Laurent Gbagbo a été défenestré sous le prétexte fallacieux de confisquer le pouvoir. Quant à Ouattara, qui a fait deux mandats consécutifs, veut à tout prix rempiler, fait vent debout : en vérité, il y a lieu de parler de la politique de deux poids et deux mesures contradictoires. Tout dépend de la posture des uns et des autres au bon et mauvais endroit et à quelle fin et pour qui ? En tout état de cause, la Candidature de Ouattara est invalide, immorale, politiquement juridiquement, qu’on le veuille ou non, malgré les incantations de bas étage et l’union sacrée de sa bande faisant florès et du bruit tout azimut, pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
À la suite du décès d’Amadou Gon Coulibaly, candidat du parti politique RHDP pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, est pour l’ instant privé de remplaçant officiel. Comme pour accorder des circonstances attenantes à Alassane Ouattara, qui a déjà fait deux mandats présidentiels, une certaine presse étrangère hexagonale, qui fait fi des clous de la constitution ivoirienne, tempère ses propos, tente aigre –doux d’arrondir les angles et cintrer les coins, tendant à lui donner une bouée de sauvetage et un caractère légal, semble –t-il, Apparemment, sans le dire ouvertement, l’influence propagandiste, mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie, fidèle à elle même, qui ne s’en cache pas, s’arroge le juge de paix, et s’ingère directement dans les affaires politico-ivoirio-ivoiriennes, titre : « En côte D’ivoire, la candidature d’ALASSANE OUATARA DE PLUS EN PLUS PROBABLE ». Une autre lui emboite le pas, prend le relais, de façon alambiquée, et sans commentaires, titre emphatiquement dans le même sens. Alors que sous d’autres cieux, elle accusait directement Laurent Gbagbo de vouloir confisquer durablement le pouvoir. Ce qui constitue une fois de plus incongruité décapante, spécifique en Afrique des élites-pantins satellites. Il faut le voir pour le croire. Le monde appartient à ceux qui ont une histoire et un fiscalisme politique de haut niveau. En Afrique celle des faquins farandoles prime s ur tout à l’échelle continentale. La praxis obsolète, est devenue une norme établie, sert de référence, puisque face au fatalisme et la résignation des populations, classées comme des citoyens de second rang, se content la tète baissée à leur sort. Nous n’avons pas la capacité de soutenir des patriotes altruistes. Dans ces conditions regrettables, il va sans que les scrutins de pacotille se jouent obligatoirement dans la cour exclusive des voleurs en bande organisée.
À contrario, aux États-Unis et en Europe, la durée du mandat présidentiel limitée ne se discute point, est un sacerdoce inviolable sous aucun prétexte.. Chez nous, ça se discute, c’est constamment le contraire qui se reproduit.
C’est pourquoi la marionnette bénie oui-oui, Tali Nãreet, comme un matelas financier, reste plus que jamais de ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme l’hydre mafieuse, franc-maçonnique, par extension et en bande organisée. Ce faisant, tel un cordon ombilical, ou une toile d’araignée, le conglomérat des traitres médiocres, se prolonge absolument dans le ciel ouvert sénégalais, obscur d’un banditisme financier familial ethnique à la Macky HIMSELF « Am Guinaw » bien cuirassé.
Reparlons sans tabou du binôme : « MACKY SALL -ALASSANE OUATTARA » !
Ce qui les réunit est plus fort que ce qui les désunit. Tous les deux se tiennent comme une corde, ont en commun une approche étriquée sur la bonne gouvernance, placent leurs familles, cousins, cousines, frères et sœurs, les obligés au cœur de leur état respectif. Curieusement, ils sont bien notés par le club des décideurs et par leurs manières confiscatoires à la démocratie et à la liberté d’expression. La plupart d’entre eux privatisent leurs propres partis politiques, qu’ils gèrent comme des entreprises unipersonnelles, familiales ; désignent automatiquement leurs successeurs. Lesquels ne deviennent en définitive que des guignols tondus, ou une casse de résonance et d’enregistrement. Comme le disait le défunt François – Xavier Verschave, auteur de l’ouvrage « Noir Silence qui arrêtera la Françafrique » : le pouvoir en Afrique est une affaire de famille et de clans. Ouattara et Macky Sall, pour ne citer que ces deux constituent une illustration. Malheureusement, cette caste altérée des coups tordus a le vent en poupe, est gratifiée.