« Le Monarque » Joue sur la Division et la Carte de la Trahison ? Par Ahmadou Diop CPC.
Pour moi, le soi-disant dialogue national n’est qu’un exutoire, pour amuser la galerie, cache bien en filigrane la corruption, ne mènera à rien, si ce n’est qu’une simple ruse, tendant à laminer, ou diviser les partis politiques peu à peu , en mettant les uns après aux autres, de sorte qu’ils ne valent plus rien. L’objectif du prédateur, casseur du Siècle au Sénégal ne vise qu’à les avaler d’une bouchée et les digérer. Le changeant, mortifère, qui s’est converti en tonnant par ses ratonnades épileptiques, abyssales, n’est pas à son coup d’essai, loin de là.
Le dialogue politique à tambour battant n’est qu’un véritable marché de dupes, y compris le statut de chef d’opposition en bandoulière. C’est du pareil au même. Rien ne tient, car tout est décousu de fond en comble.
Le coupable, désigné numéro un, chef de parti politique Himself cliniquement clanique, clivant, clinquant même, continue de jouer habituellement la carte de la trahison et de la division.
Au nom de la traque des biens mal acquis à double standard et à géométrie variable, pour des raisons de politique politicienne, selon l’obéissance des uns et l’insoumission des autres au mauvais endroit, que l’on appelle pompeusement à cor et à cri – BMA- un bien grand mot ou une coquille vide nous renseigne éloquemment sur un régime le plus scandaleux de toute l’histoire politico-financière qu’on n’ait jamais connue jusqu’ici au Sénégal.
Après avoir élagué et cisaillé sans état d’âme et sans merci, tous ses adversaires politiques, les plus gênants, qui lui faisaient nécessairement de l’ombre, en les éliminant un par un, dont Karim Wade, le fils de son père, qu’il a déporté abjectement en catimini et en pleine nuit et au Qatar dans des conditions scandaleuse.
Le Calife de la Capitale sénégalaise a subi le même sort, perd sa qualité de député –maire, charcuté et traîné dans la boue, est lui aussi réduit au silence par la machine répressive, pour avoir l’outrecuidance de lorgner le fauteuil le plus convoité.
Pour autant, peut-on dire que le sort de l’ancien super ministre d’état du Ciel et de la Terre et celui du puissant édile de Ndakaru est scellé définitivement ? Je ne le crois pas. Car les deux ont été graciés, même s’ils ne sont amnistiés.
Bizarrement, la Cédéao, qui est très bavarde sur la question Malienne, n’en avait jamais fait autant pour le cas de Karim Wade et Khalifa Sall. Est-ce donc à dire que la prétendue solennité ne défend que la conscience de classe ?
Sur ce plan, il n’y a eu aucune discussion possible. Et si la girouette qui entretient le suspense et ses propos obscurs-clairs et aigre doux, se rétracte à la Ouattara ? Ce qui est fort possible. En tout cas, le crois à mon intime conviction. Que va-t-il se passer ?
Celui qui outrepasse quotidiennement ses prérogatives supposées abuse dangereusement de la force publique et des moyens de l’état, par sa lâcheté corrodante. Le statut ne pas son pesant d’or, ni de près, ni de loin.
À quoi bon ? Et pour faire quoi ? La prétendue causerie n’a jamais valu un sou. L’inimitable kleptocrate des horloges non repenti n’a que des intentions malveillantes. Il veut rester le maître du jeu politique, pour servir et se donner une posture de caniveau.
C’est une certaine façon de reconnaître à bras raccourci la dernière parodie présidentialiste de pacotille, qui avait été planifiée honteusement en 2019, qui passa comme une lettre à la poste, et ce grâce à la caste toxique de la secte franc-maçonnique en conclave, malgré sa prétendue respectabilité peu convaincante, est juge et partie, s’arroge elle-même des observateurs aléatoire.
On s’en souvient toujours et pour cause. L’invisible qui cache le visible n’est qu’un secret de polichinelle. Puisque le scandale surréaliste avait fait beaucoup de bruits. Malheureusement, c’est un coup d’épée dans l’eau.
Car le hold-up électoral, qui n’en est pas un, défrayait la chronique à l’époque et suscitait les courroux et les cris d’orfraie légitimes de tout un peuple, indigné, choqué horripilé et scandalisé par les turpitudes renversantes, récurrentes d’un flibustier, fidèle et égal à lui-même, gagne à tous les coups, réécrit d’avance le scénario du film. À l’époque j’étais indignité et tombé des nues et jusqu’à aujourd’hui, au point que je publiais un article daté du 14 mars 2019.
« L’esclandre du juge Demba Kanji et politique : une Bombe à fragmentation laissera une Tache de Sang et des Séquelles Indélébiles dans l’Histoire du Sénégal. ». Par Ahmadou Diop CPC.
La Chappe de plomb, qui nous a révulsés, reste toujours dans nos gorges, malgré la percussion médiatico-politique mensongère sur le cirque électoral. Pour rappel, l’autocrate, déclaré, non- éclairé, qui est digne de lui, avait obtenu miraculeusement plus de 2,5 millions de voix (58,27% des suffrages valablement exprimés), dés le premier tour au soir, qu’il avait déjà prédits un an auparavant, soit une confortable majorité absolue.
Le double fichier électoral, soupçonneux, décrié, cousu de fil blanc, avait permis au tricheur en chair et en os d’obtenir par la petite porte son classement prodigieux, démesuré, qu’il s’était taillé sur mesure, comme tout félon.. Il n’y a pas eu une présidentielle, transparente, démocratique, apaisée en bonne et due forme, mais une véritable confiscation du suffrage universel de la part d’un imposteur. Point barre !Le statut de chef de l’opposition relève tout simplement d’une vue de l’esprit, voire d’une rapine, qui n’obéit qu’à des entournures de manipulation éhontée jamais égalée au Sénégal. De telles pratiques usuelles n’existent pas en Europe et dans les démocraties exemplaires. Même s’il existe au Mali, en Guinée Conakry et ailleurs, comparaison n’est pas raison. C’est tout sauf de la transparence.
C’est une incongruité décapante pour reconnaître, dans une certaine mesure la légalité du pouvoir politique clanique, corrompt à tout vent, qui a un caractère totalement tortionnaire. C’est la république des privilèges et des passe- droits et ses mercenaires encapuchonnés. Voilà les conséquences directes du régime présidentiel, prédateur, tranche tout seul et à sa propre convenance personnelle, dispose des pouvoirs exorbitants, n’a aucune limite ! Car aucune ligne Maginot n’est dressée contre le monarque-président., qui impose sa loi tyrannique. C’est un comble du vandalisme.
D’autre part, compte tenu de la dernière présidentielle, qui est digne d’un coup d’état électoral, le cela ne veut pas dire que le candidat Idrissa Seck, qui est arrivé deuxième, doit absolument l’incarner. C’est une combine, un deal, inapproprié, injuste et inacceptable, opportuniste. Pour qui et à quelle fin ? À qui donc profite le crime ?
Le marchandage renversant à couper le souffle, en dit long sur une vaste combine. La plupart des gros calibres au poste de président de la république ont été éliminés pour des raisons politiques et sans autre forme de procès et sur fond de revanche. Le tourniquet n’a pas encore dit son dernier à l’horizon 2024. Normalement, pour être juste, ce poste revient de droit au parti politique du PDS, détient après tout plus députés à l’assemblée nationale, après Benno bok yakaar » woroti sunu rewmi ». Car selon Macky Sall, derrière Abdoulaye wade, Karim Wade n’est jamais loin.
Et le tourniquet risque fort d’emboiter textuellement le pas à son compère pedigree, Alassane Ouattara. Apparemment, il n’a pas encore dit son dernier mot à l’horizon 2024. Comme on dit, derrière un menteur professionnel en chair et en os, chairs, se cache toujours un voleur en puissance, qui le démontre matériellement à l’épreuve des faits accablants.