L’imprévu prime sur le Prévu. Par AHMADOU DIOP CPC.
L’Imprévu prime le Prévu.
Pour commencer, déjà le deuxième mandat à rallonge du référent corrompu, autocrate nègre de service, le symbole maléfique de l’immoralité, est de trop, reste plus que jamais comme du plomb dans nos gorges.
L’escroc de grand chemin, comique, le dictateur, multirécidiviste, telle une huître sur son rocher, n’a que des intentions malveillantes, n’en démord pas, du haut de son nombrilisme suffocant, démesuré et son ignorance totale sur la bonne marche d’un état régalien, persiste et signe, entretient sciemment le doute, et prêche le faux suspense, cultive ouvertement et expressément la trahison, afin de créer le chamboulement et l’effet de surprise, sur fond de banditisme visible.
L’infatigable kleptocrate, imprévisible, disqualifié, fidèle à lui-même, digne de son rang, tient mordicus à son calendrier illégal et illégitime, tente vaille que vaille à réécrire davantage et une fois de plus le même scénario apocalyptique du film, dont le but est d’échapper à la justice libre, indépendante et souveraine, quand demain fera jour.
Le peuple toujours vainqueur, libre, souverain et indépendant, oublié, trahi dans chair et méprisé, aura toujours le dernier mot, a le devoir moral de renverser le rapport de force, pour arracher bec et ongles défendre ses propres intérêts légitimes.
Pour ce faire, comme le dit l’adage africain, l’imprévu du peuple prime nécessairement sur le prévu du négationniste pantin en chair et en os et ses casseroles infinies, quoiqu’il puisse faire des pieds et des mains.
Car il ne peut en être autrement. Le mafieux, changeant vindicatif acariâtre des paroles dédites, qui fut pourtant un acteur principal dans le régime de son ex mentor, pour lequel il s’est bien enrichi miraculeusement, lamentablement et cyniquement dans des conditions scandaleuses.
Pour être élu à la magistrature suprême au soir du 25 mars 2012, le menteur, le hors-la-loi des preuves matérielles, nous avait promettait la transparence, la sobriété, la justice, la rupture totale, que sais-encore ?
Qu’il assume donc maintenant ses responsabilités devant l’histoire ! Mais faut-il soit digne ! Évidemment, il ne l’est jamais, ne risque pas de l’être, compte tenu de sa lâcheté qui lui colle à la peau. Comme on dit, chassez le naturel, il revient toujours au galop, n’est-ce pas ?
Dans ces conditions, sous aucun prétexte farfelu, pas l’ombre d’un 3 eme mandat à demi-mot, peu ou prou, ni oui, ni non.
Si nous ne ferons rien de bon, si nous ne serons pas vigilants, il y aura encore des gueules de bois et des surprises énormes.
Autant donc que nous soyons tous debout et sur nos gardes pour le destituer tout de suite, et ne pas encourir des risques supplémentaires et inutiles.
Il est temps d’agir comme un seul homme, avant qu’il ne soit trop tard, pour pleurer sur notre sort, car il ne sert à rien de courir. Il faut partir à point pour en finir avec le diable.
Les signes avant coureurs sont là, s’annoncent clairement et qui s’amoncellent sous nos yeux : à savoir le report des locales et des législatives sine die.
Pendant ce temps, le tyran requinqué par l’euphorie du pouvoir abusif, gouverne contre la volonté du peuple, réquisitionne son assemblage de godillot et ses ustensiles de justiciers tribalistes auxiliaires de carpes, qui lui obéissent machinalement, promptement, et mécaniquement. C’est une confiscation de la démocratie et du suffrage universaliste.
Dans tous les pays civilisés et éveillés par leur degré de conscience à hauteur teneur, sur fond de fiscalisme politique, leurs propres citoyens font du bruit, et ne se laissent jamais marcher sur leurs pieds, fussent-ils gouvernés par des monarques tout –puissants.
Mais ici, chez nous, selon les forces du désordre établi, soi-disant dépositaires de l’autorité publique, la vie d’un citoyen, ou d’une citoyenne, ne vaut pas plus que celle d’un gibier, puisqu’elles agissent librement en toute impunité, piétinent allégrement le droit de l’HOMME et les libertés fondamentalement de conscience, ne s’inquiètent pas outre mesure, parce que protégés par le monarque d’en haut, qui les gratifie, compte tenu de leur brutalité et leur servilité, allant même jusqu’à leur accorder des circonstances atténuantes et des rémunérations injustifiées.
L’illégalité mystérieuse ne peut se discuter à la place publique. Point barre. Nous le récusons tout haut à voix audible, et le déclarons solennellement irrecevable, et non négociable, nul et non avenu. Le stratagème d’un sadisme horripilant, décousu ne passera pas, ni de près, ni de loin. Le dictateur incorrigible interdit à sa sarabande de se prononcer sur l’illégalité ou « L’IMPOSSIBLE 3EME MANDAT ET LA DIALECTIQUE MACCARTHYSTE « MUUT MBAA MOT ».
Et l’Affaire Jackpot père fils sur l’argent des russes qui éclabousse le Sallgate, l’autocrate, MACKY SALL himself, ou les liaisons dangereuses de la bande organisée des hors-la-loi ?
En vérité, le coupable désigné, s’érige victimaire des leurres, semble-t-il, balaie d’un revers de main ce dont il est accusé avec des preuves matérielles à l’appui. Le concerné, Lamine Diack : « je suis tout sauf un chef de bande qui rançonne des athlètes ». Y a-t-il de la fumée sans feu ? Et la justice peut-elle l’accuser sans preuves ? Qui peut le croire ?
De quoi s’agit-il donc ?
Le quotidien Le Monde révèle que l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, a avoué aux enquêteurs français avoir demandé 1,5 million d’euros à la Russie pour l’aider à financer la campagne de l’opposition contre le président de l’époque Abdoulaye Wade.
Lamine Diack, pour sa part, doit répondre des délits de corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée, devant la justice française.
De quoi Macky Sall a-t-il peur pour livrer le colis ? Veut-il sauver sa peau ? S’il n’a rien à se reprocher, pourquoi traîne-t-il les pieds ?
Quels donc les dessous cette affaire rocambolesque ? Le procès jackpot père et fils est aussi celui du dictateur en place au Sénégal. Point n’est besoin d’ergoter sur ce scandale qui n’en est pas un.
Pour rappel, je le cite : « le magistrat du pôle financier du tribunal de Paris en charge de cette affaire, le juge Renaud Van Ruymbeke. Mais ce qui a surpris du côté des proches de Papa Massata Diack, le fils de Lamine Diack, mis en cause par le juge français dans cette affaire, c’est sa plainte sur un manque de coopération des autorités judiciaires sénégalaises.
En effet, dans son ordonnance de renvoi, le juge affirme que la justice sénégalaise, qui a été saisie d’une commission rogatoire, n’a posé aucun acte pour l’aider à accomplir sa tâche. Il soutient même que le Sénégal a entravé son enquête, en refusant de livrer Papa Massata Diack à la justice française. Or, il se trouve que des documents que nous avons parcourus prouvent le contraire.
Le juge Van Ruymbeke accuse la justice sénégalaise qui l’a invité à Dakar, sans qu’il ne vienne enquêter.
«En date du 20 mai 2016, une demande d’entraide pénale avait été adressée aux autorités judiciaires sénégalaises dans la procédure suivie contre Lamine Diack, Habib Cissé et Gabriel Dolle des chefs de corruption active et passive…», mentionne la lettre transmise au cabinet du ministre de la Justice de l’époque, Me Sidiki Kaba ».
Et Le silence assourdissant de l’autocrate en dit long éloquemment sur sa présomption de culpabilité avérée.
En vérité, le procès père et fils n’aura de sens que si la bande Lamine Diack, Macky Sall et Massata Diacky sera dans le box des accusés.