VIDEOS

Exclusif: Bloquée avec la depouille de son mari, voici le témoignage déchirant d’une sénégalaise de la diaspora

Elle s’appelle Jacqueline Basse. Et, elle est la veuve de Soumbalo Manga alias Joao Battista, décédé à Strasbourg en France de Covid 19 et menacé aujourd’hui de finir dans un four crématoire. Bloquée à Colmar avec le corps de son époux, elle cherche aujourd’hui à ramener la dépouille de Soumballo Manga, comme ils se l’étaient engagés: le dernier vivant devant ramener le corps de l’autre. Mise face à la nouvelle décision du gouvernement sénégalais qui interdit le rapatriement des corps de personnes décédées de Covid-19, elle ne sait plus ou mettre de la tête. Seule dans son coin perdu de la France, elle en appelle aux Sénégalais.

Seule en France avec le corps de son mari, Jacqueline Basse aimerait être entendue des Sénégalais. Son cri de cœur, c’est à Kewoulo qu’elle l’a confié. Et, elle aimerait que tout le monde se joigne à elle pour faire parvenir sa peine aux oreilles des autorités sénégalaises. Parce que sa peine, à elle, c’est plus que la disparition soudaine de Soumballo Manga sa possible incinération dans les fours crématoires français.

Parce que si l’homme s’était, avec son épouse, engagé à ce que le dernier vivant se charge de conduire le corps de l’autre au Sénégal où il devait être enterré au cimetière de Saint-Lazarre à Dakar, la dernière décision du président Macky Sall -qui consiste à fermer les frontières aux personnes décédées de Covid-19- est venue tout chambouler. Et augmenter l’inquiétude des Sénégalais de la diaspora.

Décédé à Strasbourg, Soumballo Manga alias Joao Battista est toujours dans les morgues de l’hôpital de Colmar. Et dans cette partie de la France, les morgues sont tellement remplies que les cadavres sont aujourd’hui systématiquement incinérés sans même que les familles ne puissent assister aux funérailles. Pour échapper à cette éventualité que ni sa morale ni sa culture n’accepte, Jacqueline Basse est désespérée. Et, puisque la France autorise les personnes qui n’envisage pas cette issue à leurs cadavres et qui veulent ramener leurs corps dans leurs pays d’origine à venir les chercher, elle pensait avoir trouvé une porte de sortie.

Mais, voila que cette compatriote, dernière vivante de ce couple qui a vécu 40 ans, se retrouve, aujourd’hui, confronté à cette décision inique de non rapatriement. Et, en confiant sa douleur à Kewoulo, elle aimerait que le gouvernement de Macky Sall soit sensible à s douleur et lève cette interdiction qui augmente une psychose à un drame déjà très présent.

KEWOULO.info

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page