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Guerre en Libye : le fléau des mines antipersonnel

Depuis la fin des hostilités dans le sud de Tripoli, la capitale libyenne, les mines antipersonnel restent un problème pour le gouvernement de réconciliation nationale. Ces explosifs continuent de tuer de nombreux civils et militaires. Des démineurs turcs et italiens sont appelés en soutien pour les désamorcer.

Le 4 juin dernier en Libye, les troupes du maréchal Haftar ont été expulsées de la banlieue sud de Tripoli, leur dernier bastion. En se retirant, ses troupes auraient laissé des mines antipersonnel et des engins explosifs qui continuent de tuer de nombreux civils et militaires. Au point que des démineurs turcs et italiens ont été appelés en renfort pour les traquer.

« J’étais entrain de surveiller mon troupeaux de moutons. L’un d’eux a piétiné une mine qui a explosé. J’ai été grièvement blessé aux jambes », raconte Mohamed Saleh, un jeune berger, victime d’un des engins.

Pour répondre à ce fléau, le ministère libyen de la Santé a créé des hôpitaux de campagne spécialement dédiés à ces victimes.

Selon un décompte de l’ONU, ces mines auraient fait déjà fait 138 victimes, parmi lesquelles une majorité de civils.

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